Les Dossiers du Déluge
Sept opinions différentes dont la mienne en fin de fichier
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Opinion_1
Le septième chapitre
du livre de la Genèse évoque l'arrivée d'un grand déluge universel, catastrophe
gigantesque à l'échelle de la planète tout entière.
Si
un tel évènement a bouleversé l'existence de l'Humanité le simple bon sens veut
qu'il soit évoqué par d'autres cultures, sur d'autres continents. Et l'histoire
géologique de la Terre devrait avoir conservé l'empreinte d'un tel cataclysme.
Que faut-il en penser ?
La Bible Arrachée aux Sables
Voici
une quarantaine d'années parut un livre signé Werner Keller avec pour titre:
"La Bible Arrachée aux Sables". Dans cet excellent ouvrage, qui fit
autorité à l'époque, l'auteur s'appuyait sur la recherche archéologique pour
mieux comprendre les récits de la Bible.
Sur
le déluge, Werner Keller avançait l'hypothèse d'un vaste phénomène d'inondation
local (630 kilomètres de long sur 160 kilomètres de large) résultant de crues
gigantesques du Tigre et de l'Euphrate, ces fleuves du sud de la Mésopotamie
(vers - 4000 ans avant Jésus-Christ - Irak actuel). L'auteur donnait pour preuve
le résultat des fouilles de l'antique cité d'Ur en Chaldée, d'où partit le
prophète Abraham. L'archéologue Wooley, vers
1926-1928, après avoir exploré des sépultures royales recelant de nombreux
objets avait découvert une couche alluviale de près de trois mètres
d'épaisseur, puis était retombé sur de nouveaux vestiges d'établissements
humains très anciens.
La
découverte fit sensation à l'époque, mais comment la concilier avec le texte
biblique qui révèle que l'arche de Noé s'échoua sur le mont Ararat
(5156 mètres) ? Même si le Tigre et l'Euphrate avaient connu d'immenses crues
cela ne colle pas avec le récit biblique et la hauteur considérable de la plus
haute montagne de Turquie.
Werner
Keller, brillant chercheur et honnête homme comprit
l'écueil. "Reste à savoir" - écrivait-il - "si le déluge
babylonien est le même que celui dont nous parle la Bible ?"
Pour
atteindre cinq mille mètres de hauteur il faut imaginer une vague capable de
faire le tour de la Terre. Seul un astéroïde percutant notre planète à l'endroit
de l'océan pourrait engendrer un tel phénomène. Et dans ce cas, il devrait
exister chez tous les peuples de l'Humanité diverses traditions faisant état
d'une inondation colossale. Werner Keller les rapporta:
-
"C'est ainsi que les grecs se sont transmis l'Histoire de Deucalion; chez
les populations du continent américain, diverses légendes, qui avaient cours
bien avant le voyage de Christophe Colomb, conservaient le souvenir d'une
catastrophe du même genre; de même en Australie, aux Indes, en Polynésie, au
Tibet, au Cachemire et en Lituanie, le souvenir d'une sorte de déluge s'est
perpétué jusqu'à nos jours. Est-il possible qu'il s'agisse uniquement de
légendes sans fondement; de récits purement inventés ?"
Evidemment,
pour Keller tous les essais d'explication restaient dans le domaine de
l'hypothèse. Mais d'autres avant lui avaient exploré le sujet. Le témoignage du
célèbre philosophe grec Platon (380 avant Jésus-Christ) fait autorité dans deux
ouvrages célèbres: le Timée et le Critias.
Le Mythe de l'Atlantide
Dans
le "Timée", Platon évoque une histoire maintes fois racontée par son
grand-père Critias: "son récit est resté fixé en
moi" - écrit-il - "aussi indélébile qu'une peinture à
l'encaustique." Solon, l'un des sages de la cité d'Athènes s'était jadis
confié à lui. Il avait voyagé en Egypte et avait rencontré les prêtres de la
ville de Saïs, patrie du roi Amasis. Là, il fut reçu avec honneur comme
personnage éminent de la cité d'Athènes.
Mais
citons le fameux Timée: - "Un jour, voulant engager les prêtres à parler
de l’antiquité, il se mit à leur raconter ce que l’on sait chez nous de plus
ancien. Il leur parla de Phoroneus, qui fut, dit-on, le premier
homme, et de Niobé, puis il leur conta
comment Deucalion et Pyrrha survécurent au déluge;
il fit la généalogie de leurs descendants et il essaya, en distinguant les
générations, de compter combien d’années s’étaient écoulées depuis ces
événements.
Alors
un des prêtres, qui était très vieux, lui dit : "Ah ! Solon, Solon, vous
autres Grecs, vous êtes toujours des enfants, et il n’y a point de vieillard en
Grèce." A ces mots: "Que veux-tu dire par là?" demanda Solon.
Vous êtes tous jeunes d’esprit, répondit le prêtre; car vous n’avez dans
l’esprit aucune opinion ancienne fondée sur une vieille tradition et aucune
science blanchie par le temps. Et en voici la raison. Il
y a eu souvent et il y aura encore souvent des destructions d’hommes causées de
diverses manières, les plus grandes par le feu et par l’eau, et d’autres
moindres par mille autres choses.
Par
exemple, ce qu’on raconte aussi chez vous de Phaéton, fils du Soleil, qui,
ayant un jour attelé le char de son père et ne pouvant le maintenir dans la
voie paternelle, embrasa tout ce qui était sur la terre et périt lui-même
frappé de la foudre, a, il est vrai, l’apparence d’une fable; mais la vérité qui s’y recèle, c’est que les corps qui
circulent dans le ciel autour de la terre dévient de leur course et qu’une
grande conflagration qui se produit à de grands intervalles détruit ce qui est
sur la surface de la terre."
Il
est remarquable de trouver mentionné dans ces textes antiques la notion de
corps célestes percutant la terre, à intervalles réguliers. Notre époque
appelle cela météorites ou astéroïdes. Une thèse récente explique d'ailleurs la
disparition des dinosaures par la chute d'un astéroïde. Les prêtres de Saïs
n'étaient pas des ignorants, leur témoignage mérite donc de l'attention.
Intéressante aussi l'évocation du premier homme et de la première femme, nommés
Phoroneus et Niobé (les Adam et Eve grecs), de
Deucalion et Pyrrha (le Noé grec avec son épouse), mais continuons l'étude du
Timée.
-
"Aussi tout ce qui s’est fait de beau, de grand ou de remarquable sous
tout autre rapport, soit chez vous, soit ici, soit dans tout autre pays dont
nous ayons entendu parler, tout cela se trouve ici
consigné par écrit dans nos temples depuis un temps immémorial et s’est ainsi
conservé. Chez vous, au contraire, et chez les autres peuples, à peine
êtes-vous pourvus de l’écriture et de tout ce qui est nécessaire aux cités que
de nouveau, après l’intervalle de temps ordinaire, des torrents d’eau du ciel
fondent sur vous comme une maladie et ne laissent survivre de vous que les
illettrés et les ignorants, en sorte que vous vous retrouvez au point de départ
comme des jeunes, ne sachant rien de ce qui s’est passé dans les temps anciens,
soit ici, soit chez vous. Car ces généalogies de tes compatriotes que tu
récitais tout à l’heure, Solon, ne diffèrent pas beaucoup de contes de
nourrices. Tout d’abord vous ne vous souvenez que d’un
seul déluge terrestre, alors qu’il y en a eu beaucoup auparavant."
Précieuse
encore, cette notion de plusieurs déluges, d'étendue et de forces inégales;
souvenons-nous des fouilles de l'archéologue Wooley
évoquée par Werner Keller dans "La Bible Arrachée aux Sables", de la
crue colossale du Tigre et de l'Euphrate qu'il date de - 4000 ans avant
Jésus-Christ.
Mais
le vieux prêtre de Saïs va lever le voile sur ce qu'il appelle "la plus
grande des destructions opérées par les eaux", et avancer la date de -
9000 ans pour évoquer des évènements terribles dont la cité d'Athènes avait à
l'époque de Solon, perdu le souvenir (selon les précisions données par le
prêtre dans l'avant dernier paragraphe).
-
"En effet, les monuments écrits disent que votre cité détruisit jadis une
immense puissance qui marchait insolemment sur l’Europe et l’Asie tout
entières, venant d’un autre monde situé dans l’océan Atlantique. On pouvait
alors traverser cet Océan; car il s’y trouvait une île devant ce détroit que
vous appelez, dites-vous, les colonnes d'Héraclès (Gibraltar - note du
Gallican).
Cette
île était plus grande que la Libye et l’Asie réunies. De cette île on pouvait
alors passer dans les autres îles et de celles-ci gagner tout le continent qui
s’étend en face d’elles et borde cette véritable mer. Car tout ce qui est en
deçà du détroit dont nous parlons ressemble à un port dont l’entrée est
étroite, tandis que ce qui est au-delà forme une véritable mer et que la terre
qui l’entoure a vraiment tous les titres pour être appelée continent. Or dans
cette île Atlantide, des rois avaient formé une grande et admirable puissance,
qui étendait sa domination sur l’île entière et sur beaucoup d’autres îles et
quelques parties du continent.
En
outre, en deçà du détroit, de notre côté, ils étaient maîtres de la Libye
jusqu’à l'Égypte, et de l’Europe jusqu’à la Tyrrhénie.
Or, un jour, cette puissance, réunissant toutes ses forces, entreprit
d’asservir d’un seul coup votre pays, le nôtre et tous les peuples en deçà du
détroit. Ce fut alors, Solon, que la puissance de votre cité fit éclater aux
yeux du monde sa valeur et sa force. Comme elle l’emportait sur toutes les
autres par le courage et tous les arts de la guerre, ce fut elle qui prit le
commandement des Hellènes ; mais, réduite à ses seules forces par la défection
des autres et mise ainsi dans la situation la plus critique, elle vainquit les
envahisseurs, éleva un trophée, préserva de l’esclavage les peuples qui
n’avaient pas encore été asservis, et rendit généreusement à la liberté tous
ceux qui, comme nous, habitent à l’intérieur des colonnes d'Héraclès.
Mais
dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de
terre et des inondations extraordinaires, et, dans l’espace d’un seul jour et
d’une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut
englouti d’un seul coup dans la terre, et l’île
Atlantide, s’étant abîmée dans la mer, disparut de même."
Il
est extraordinaire de voir disparaître l'île Atlantide en "un seul jour et
une seule nuit néfastes"... Seul un cataclysme à l'échelle de la planète
tout entière pourrait expliquer un tel phénomène.
La
Bible parle de quarante jours concernant le déluge, mais ce nombre est avant
tout allégorique, il marque une période de profond changement. Nous retrouvons
par exemple cette symbolique de la quarantaine dans la tentation du Christ au
désert, dans la liturgie du Carême, avec Moïse au Sinaï et Elie à l'Horeb.
Il
faut sans doute aller chercher dans la chute d'un astéroïde en plein océan
Atlantique l'explication de la catastrophe décrite par Platon.
Les
savants constatent en tout cas une fonte brutale des neiges vers - 9000 ans
avant Jésus-Christ. Un brusque réchauffement climatique en serait la cause.
Parallèlement le niveau des océans remonte de 100 à 120 mètres.
Bouleversements Climatiques
L'Histoire
de notre planète révèle que la terre a subi plus de vingt périodes de
glaciation alternées avec des périodes de réchauffement. Durant les longues
périodes glaciaires l'Europe du Nord et l'Amérique du Nord étaient recouvertes de couches de glace pouvant atteindre plusieurs
milliers de mètres d'épaisseur.
La
géologie découpe l'Histoire de la Terre en quatre ères principales. Puisons
dans nos souvenirs d'école: ère primaire (300 millions d'années), secondaire
(150 millions d'années - avec les fameux dinosaures), tertiaire (60 millions
d'années), enfin quaternaire (2 à 3 millions d'années jusqu'à aujourd'hui).
C'est
dans l'ère quaternaire que commence l'Histoire de l'Humanité. C'est aussi dans
l'ère quaternaire que les périodes de glaciation suivies de brusque
réchauffements sont apparues. Si l'on remonte à seulement un million d'années
voici la glaciation de Güntz (la banquise de glace
commençait à l'entrée des Alpes-Maritimes!), puis vers - 650000 ans nous
trouvons une période interglaciaire. Vers - 400000 ans recommence une nouvelle
période glaciaire nommée Mindel. Vers - 280000 ans, nouvelle période
interglaciaire, puis c'est la glaciation de Riss qui durera jusqu'au
réchauffement des années - 40000 ! Mais 5000 ans plus tard une nouvelle et
brusque glaciation va durer jusqu'à la période des années - 9000 avant notre
ère. Cette nouvelle glaciation fut si forte que le niveau des océans était
descendu entre 100 et 120 mètres au-dessous de son niveau actuel...
La
grotte Cosquer, véritable Lascaux sous la mer (du nom
du plongeur Henri Cosquer qui l'a découverte en
1991), située dans les Calanques, près de Marseille, au cap Morgiou,
témoigne de cette baisse du niveau des mers dans notre passé proche. Elle est
accessible par un tunnel long de 175 mètres dont l'entrée est à 37 mètres sous
l'eau... Unique au monde, cette grotte sous-marine abrite plusieurs dizaines
d'oeuvres peintes et gravées il y a environ 27 000 et 19 000 ans.
L'émission
"Ushuaia Nature" du célèbre journaliste Nicolas Hulot a fait
découvrir aux téléspectateurs cette curiosité au printemps 2003. Parmi les
peintures d'animaux on pouvait reconnaître des pingouins et des phoques ! Le
climat de la France (selon le commentaire de l'émission), à cette époque, était
sensiblement celui de la Norvège.
Par
contre, vers - 9000 ans avant Jésus-Christ le Sahara n'était pas un désert mais
une terre fertile jouissant d'un climat tempéré, aux grandes rivières pleines
de poissons et aux collines herbeuses foisonnant de gibier. L'explorateur et
ethnologue français Henri Lhote l'a démontré à travers les fresques
préhistoriques découvertes en 1956 sur le plateau du Tassili n'Ajjer, à 1400
kilomètres au sud d'Alger. Après seize mois de travaux, Henri Lhote et son
équipe ramenèrent 800 copies de ces fresques, apportant du même coup un
passionnant portrait d'un Sahara verdoyant, avec des lièvres bondissants et un
historique des premières civilisations africaines. Nous reproduisons ici une
fresque. La finesse des traits de ces femmes, le côté "moderne" et
élégant des habits et des coupes de cheveux a vraiment quelque chose
d'étonnant.
Pour
voir la photo en plein écran cliquer ici
L'énigme Guanches
En
contemplant la grâce de ces belles demoiselles allons plus à l'ouest du Sahara
évoquer l'énigme des Guanches. En 1402, les conquérants des îles Canaries
furent surpris d'y découvrir des hommes à la peau blanche, à cheveux blonds ou
roux et aux yeux bleus. Le livre de Jacques Charpentier sur le "Mystère
Basque" paru en 1975 consacre un chapitre au peuple Guanches. L'auteur y
signale que: "les Pères Bontier et Le Verrier,
de l'expédition Béthencourt, les considéraient comme les gens les plus beaux et
les plus gaillards (grands) qu'ils aient jamais vus, tant les hommes que les
femmes."
D'où
venaient les Guanches ? Pourquoi construisaient-ils des pyramides ? Lors d'un
voyage effectué chez Mgr Eduardo Molowny Martinez
(Evêque de l'Eglise Gallicane aux Canaries), sur l'île de Ténérife,
en 1994, nous avions pu contempler ces étranges constructions qui tenaient plus
du style de l'Amérique centrale que de l'Egypte.
Les
chapelains de l'expédition Béthencourt "assurent que se trouvait à
Fuerteventura un homme d'une taille gigantesque qui se trouvait en défense d'un
village que les hommes de l'expédition attaquaient. Sa taille aurait été de
neuf pieds, ce qui donne approximativement 2,70 mètres." Le livre de
Jacques Charpentier signale aussi que les Guanches pratiquaient la momification
de leurs défunts, "si bien que, sur ces momies, il a été possible de
recueillir des restes de viscères, voire de tissus conjonctifs." L'analyse
des viscères de 370 individus a démontré une proportion extraordinairement
élevée de sang O, comme pour les Basques, le peuple aux curieuses Stèles
Discoïdales. Jacques Charpentier écrit encore: "Et, en ce qui
concerne les Guanches, on en arrive à ce dilemme: où bien les Guanches étaient
là de tout temps, où bien ils vinrent par la mer avant le IIIème
millénaire. D'où ? La question est aussi insoluble que pour l'ancêtre du
Cro-Magnon."
Volcanisme
L'archipel
des îles Canaries, comme les Açores ou Madère faisaient-ils partie des sommets
émergés de la grande île Atlantide évoquée par Platon ? Toutes ces îles ont ou
ont eu une intense activité volcanique. Soulignons que le Critias
de Platon décrit la grande île Atlantide comme une immense terre volcanique,
aux montagnes (vestiges d'un cratère gigantesque) entourant une plaine
extraordinairement fertile, caractéristique des sols au passé volcanique, comme
Madère ou l'archipel Canarien, (deux récoltes par an y sont possibles). Platon signale
également des fontaines d'eau chaude et d'eau froide, comme celles que nous
connaissons en France dans le Massif Central avec son parc d'anciens volcans.
Les
voyageurs qui ont eu la chance de visiter l'île canarienne de Ténérife ont pu parcourir en voiture l'immense cratère
central qui fait plusieurs dizaines de kilomètres de circonférence, vestige
d'une ancienne et puissante activité volcanique. Au milieu a poussé un cône,
celui du volcan Teide qui culmine à 3715 mètres.
L'impact
d'un astéroïde tombé dans l'océan Atlantique voici 11000 ans aurait-t-il pu
agir sur le volcanisme de l'île mythique de l'Atlantide et contribuer à son
effondrement dans les eaux ? Il nous faut rester sur des hypothèses.
Bornons-nous à constater le brusque changement climatique vers - 9000 ans avant
Jésus-Christ. Enfin l'impact d'un corps céleste avec notre planète aurait-il pu
infléchir l'orbite terrestre autour du soleil, puis modifier notre climat ?
Autant de questions dont nous n'avons pas les réponses.
En
guise de conclusion sur ces bouleversements climatiques signalons qu'à
l'université de Stuttgart-Hohenheim, un professeur
allemand s'est penché sur l'étude d'arbres vieux de plus de dix mille ans
repêchés dans les nappes phréatiques d'anciennes gravières du Danube, arbres
que des courants souterrains avaient protégé des moisissures. L'étude des
cernes contenus dans la coupe transversale de ces arbres a révélé une
augmentation du deutérium et du carbone 13 coïncidant avec une élévation de la
température de notre atmosphère de + 5 à + 7°C; cela a permis de localiser
exactement la fin de la dernière ère glaciaire que le Professeur Becker situe
en l'an - 8975 avant Jésus-Christ.
Une
autre méthode employée par l'opération "Greenland
Ice Core Project" a
confirmé cette date. Après forage au Groenland dans une couche de glace
dépassant 3100 mètres d'épaisseur, des échantillons contenant des flocons de
neige tombés depuis 120 000 ans ont été retirés. Ces flocons de neige ont
ensuite été passés à l'analyse du microscope électronique. Les minuscules
bulles d'air contenues racontent l'histoire des températures tombées couche
après couche durant les deux dernières glaciations.
Ces
échantillons de glace ont été expédiés au Professeur Bernard Stauffer de l'Université de Berne en Suisse. L'examen au
microscope électronique a apporté une nouvelle confirmation d'une fonte brutale
des neiges vers la période de - 9000 ans due à un brutal réchauffement de notre
climat...
Fantastique Biblique
La
Bible nous conte qu'avant le déluge vivaient des géants, résultant de
"l'union des fils de Dieu et des filles des hommes" (Genèse 6,1-4).
Un apocryphe célèbre, le "Livre d'Enoch", rangé dans le canon
biblique de l'Eglise Orthodoxe Ethiopienne évoque lui aussi
l'union de certains anges avec les filles des hommes, avant le déluge. Ce même
"Livre d'Enoch" révèle que les anges tombés des cieux
"enseignèrent aux humains la sorcellerie, les enchantements, les
propriétés des racines et des arbres, les signes, l'astronomie, les mouvements
de la lune et l'art d'observer les étoiles." Il nous paraît important de
le signaler dans la mesure ou le Critias
de Platon, en décrivant l'île Atlantide, indique "qu'autrefois les dieux
se partagèrent entre eux la terre entière, contrée par contrée. C'est ainsi que
Poséidon, ayant eu en partage l'île Atlantide, installa des enfants qu'il avait
eus d'une femme mortelle."
Quel
crédit faut-il apporter à ces récits ? Légende, legenda
? Dans le fond un brin d'historicité ? L'univers sera de toute façon toujours
plus grand que notre connaissance, et le poète écrit: "il y a plus de
choses au ciel et sur la terre que dans toutes vos philosophies." (Skakespeare)
Restant
dans le cadre du fantastique biblique je souhaite faire remarquer plusieurs
choses. L'Ascension du Christ (Actes 1,9) comme l'Assomption de Marie
impliquent que le Fils de Dieu comme sa Mère aient quitté notre monde en
passant dans une autre réalité. Un savant moderne parlerait d'un autre
"continuum spatio-temporel" ou d'un "univers parallèle au
nôtre". L'Ascension comme l'Assomption font partie des principaux dogmes
des Eglises de tradition catholique. L'Ancien Testament évoque également la
disparition du prophète Elie, emporté vivant au ciel sur un char de feu (2 Rois
2,11), mentionne le mystérieux enlèvement d'Enoch (Genèse 5,24).
Alors
quand la Genèse comme le livre d'Enoch évoquent ces anges s'unissant aux filles
des hommes, et donnant naissance à des géants, faut-il
être surpris ? Lors de la transfiguration du Christ Pierre, Jacques et Jean
veulent dresser un campement pour héberger Moïse et Elie, qu'ils ont vu
apparaître aux côtés de Jésus (Mathieu 17,4), la vision leur semble tellement
réelle. Encore une fois, et avec beaucoup d'humilité, il nous faut admettre que
l'univers est plus grand que notre connaissance.
L'histoire
de Poséidon ayant eu en partage l'île Atlantide et y installant les enfants
qu'il avait eu d'une femme mortelle est-elle si différente ? Et que penser du
témoignage des chapelains de l'expédition Béthencourt qui, en 1402, décrivent
le Guanches géant de 2,70 mètres ? Exagération, réalité ?
Enfin
l'intérêt des hommes de Cro-Magnon pour l'astronomie n'est plus à démontrer en
Europe avec certains types de dolmens, et les pyramides des Guanches sont
orientées, astronomiquement, en direction du coucher du soleil lors du solstice
d'été. Nous rapportions en début du paragraphe que les anges tombés des cieux
"enseignèrent aux humains l'astronomie, les mouvements de la lune et l'art
d'observer les étoiles."
Sur les Traces de l'Arche de Noé
Plusieurs
expéditions ont été lancées par des équipes d'archéologues pour retrouver des
vestiges de l'arche de Noé sur le mont Ararat. Voici
ce qu'écrivait à leur propos Werner Keller en 1955: - "L'idée avait été
lancée à la suite d'un récit attribué à un berger. En effet, au pied du mont Ararat, se trouve le petit village arménien de Baysit, dont les habitants se transmettent depuis des
générations la curieuse aventure d'un pâtre de montagne qui déclarait avoir vu
un jour sur l'Ararat un grand bateau de bois. Le
compte-rendu d'une expédition turque datant de 1833 semblait confirmer la
chose, puisqu'il fait état d'une proue de navire émergeant durant la saison
d'été du glacier situé au sud du mont. Ensuite, un digne homme d'Eglise, le
docteur Nourri, archidiacre de Jérusalem et de Babylone, prétendit avoir vu une
épave au cours d'un voyage d'exploration qu'il entreprit aux sources de
l'Euphrate en 1892. Au cours de la première guerre mondiale, un officier
d'aviation russe appelé Roskowitzki rapporta avoir
aperçu, sur le versant méridional de l'Ararat,
"les restes d'une importante épave". Malgré les hostilités en cours,
le tsar Nicolas II envoya immédiatement un groupe de reconnaissance sur les lieux.
Ses membres auraient non seulement vu, mais aussi photographié le bateau.
Malheureusement, tout le matériel rapporté par les explorateurs fut perdu lors
de la révolution d'Octobre. Pendant la seconde guerre mondiale, des
observations furent également faites par un pilote soviétique et quatre
aviateurs américains."
Depuis
cette époque d'autres archéologues sont partis, mais n'ont rien trouvé.
Aujourd'hui encore, d'autres chercheurs optimistes préparent de nouvelles
expéditions. Il en va de même pour la mythique île Atlantide, des expéditions
se lancent périodiquement à l'aventure, jusque là sans résultat.
Mais
ce que la Bible souligne, et qui reste encore à méditer aujourd'hui, c'est que
la méchanceté des hommes fut la cause du déluge (Genèse 6,5-7). La dernière
page du Critias de Platon dit exactement la même
chose pour expliquer la fin de la prestigieuse île Atlantide: "Alors le
dieu des dieux, Zeus, qui règne suivant les lois et qui peut discerner ces
sortes de choses, s'apercevant du malheureux état d'une race qui avait été
vertueuse, résolut de les châtier pour les rendre plus modérés et plus sages. A
cet effet, il réunit tous les dieux dans leur demeure, la plus précieuse, celle
qui, située au centre de tout l'univers, voit tout ce qui participe à la génération,
et, les ayant rassemblés, il leur dit:....."
Le
manuscrit de Platon se termine sur ces mots...
Et
notre dossier avec !
** En savoir plus:
**
Se procurer le "Timée" et le "Critias" de
Platon. En librairie, il semble que les éditions Folio éditent ces deux
ouvrages. Plus simple encore, vous pouvez les trouver sur le Net à l'adresse
suivante:
http://www.nimispauci.com
L'auteur du site propose également en libre téléchargement une multitude de textes
anciens des auteurs de l'antiquité: poètes, philosophes, historiens. Bon à
savoir.
**
La grotte Cosquer, le
Lascaux sous-marin avec ses étonnantes peintures rupestres. Le site Internet du
ministère de la culture propose une visite virtuelle de la grotte avec de
nombreuses photos à enregistrer et beaucoup d'explications.
http://www.culture.gouv.fr/culture/archeosm/fr/cosq.htm
**
Le livre d'Enoch. Plusieurs éditeurs ont reproduit
l'ouvrage, dont les éditions Robert Laffont.On le
trouve également sur le Net à l'adresse suivante:
http://members.fortunecity.com/jayremy/enoch.htm
**
Les fresques du Tassili n'Ajjer au Sahara. Je
me suis servi d'un livre aujourd'hui introuvable: "Les Royaumes
Africains" - livres Time Life - 1967 - collection "Les Grandes
Epoques de l'Homme". Mais vous trouverez sur Internet une exposition des
fresques découvertes par Henri Lhote (il y a de nombreuses photos à visionner)
à l'adresse suivante:
http://ennedi.free.fr/
**
Le site des pyramides de Guimar
aux îles Canaries. Belle galerie de photos et quelques vues
panoramiques à 360°. Adresse sur le Net:
http://www.fredolsen.es/piramides/
**
Sur l'Atlantide, voici l'adresse de deux
excellents sites spécialisés qui regorgent d'information:
http://atlantides.free.fr/index.htm
Celui-ci possède en plus une rubrique sur les dernières découvertes et
expéditions; mise à jour chaque trimestre.
Voir également à l'adresse suivante:
http://ancre.chez.tiscali.fr/atlantide/atlantide/atlantide.htm
**
Un peu en marge du sujet voici un utile tableau
comparatif de la mythologie grecque et romaine:
http://ancre.chez.tiscali.fr/mytho/mytho.htm
**
Sur l'homme de Cro-Magnon, celui de Néandertal, les origines de l'Homme:
http://perso.wanadoo.fr/enotero/homprehis.htm
Voir également à l'adresse suivante:
http://www3.sympatico.ca/janotviel/homme.html
**
Le site Internet de l'émission Ushuaia Nature
de Nicolas Hulot
http://www.ushuaia.com/index.htm
** Livres:
**
La Bible Arrachée aux Sables - de Werner Keller
- Editions du Livre Contemporain 1958 - collection "Aventure du
Passé"
**
Le Mystère Basque - de Louis Charpentier - Editions
Robert Laffont 1975 - collection "Les Enigmes de l'Univers". A lire
également du même auteur - en lien avec le numéro d'octobre 2003 du journal Le
Gallican sur la Legenda de Saint Jacques - "Les Jacques ou le
Mystère de Compostelle"; intéressante étude sur l'antiquité du chemin de
Saint Jacques, bien avant le christianisme - toujours aux Editions Robert
Laffont.
**
L'Enigme de l'Atlantide - d'Edgar P. Jacobs -
Le mythe de l'Atlantide a inspiré le célèbre auteur des personnages de Blake et
Mortimer - Album B.D. des Editions Blake et Mortimer - Bruxelles
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Opinion_2
DÉLUGE ET CATASTROPHISME BIBLIQUE
La Bible, le livre incontournable
Avec l'émergence du christianisme,
à partir du premier siècle de notre ère, la Bible s'imposa très progressivement
comme un livre majeur dans les pays christianisés, et les écrits qu'elle
contient le dogme. Au Moyen Age, la Bible était devenue LE livre, supplantant
tous les autres, notamment les grands textes des Anciens, ravalés au rang de
balivernes quand la Nature y primait le Créateur.
Toutes les doctrines et idées
mûries au cours des siècles, tous les mythes et légendes transmis
scrupuleusement depuis toujours n'étaient que fadaises à oublier. Seuls les
textes sacrés avaient force de loi. Cela explique pourquoi la marge de manœuvre
des érudits du Moyen Age était si étroite. A certaines époques, il n'était
pas facile de jouer les francs-tireurs sans hypothéquer sa propre sécurité.
Inutile de dire que cela n'est pas bon pour l'évolution des idées.
Cette réalité rappelée, il n'en
demeure pas moins que la Bible est un recueil de textes dont certains sont très
intéressants pour le sujet qui occupe dans ce livre : l'impactisme
et le catastrophisme d'origine cosmique. La Bible n'est pas avare de
catastrophes voulues par Dieu pour punir les humains.
Nous allons parler ici des
textes et des idées, réservant pour les chapitres 18 et 19 l'interprétation
scientifique que l'on se fait aujourd'hui de ces catastrophes. Il faut savoir,
en effet, que le XXe siècle a permis de faire sur plusieurs points
importants le tri entre réalité et légende, et même parfois d'obtenir des
résultats incontestables sur certains sujets que l'on pensait être des énigmes
à jamais indéchiffrables. La possibilité de datations précises, notamment, a été un progrès qui a permis de
préciser le calendrier d'événements distincts totalement imbriqués (à tort) les
uns dans les autres, car écrasés par le temps.
Le Déluge biblique, le premier grand fléau
Quelle définition peut-on
donner du Déluge biblique ? Dans son Dictionnaire de la Bible, André-Marie Gerard (1918-1989),
donne parmi beaucoup d'autres les renseignements suivants :
« Cataclysme où, selon le texte
biblique et les plus anciennes traditions d'Orient, périrent sous les eaux
l'ensemble des vivants répandus sur la terre (figure) ; seuls
échappèrent par la faveur divine à cette destruction un homme et sa famille,
géniteurs d'une humanité nouvelle, et les spécimens des autres espèces qu'ils
avaient sauvés avec eux afin d'assurer le renouvellement de toute la vie
terrestre au terme de l'inondation...
Dans la forme que nous lui connaissons,
le récit apparaît comme la combinaison de deux documents rédigés au Xe
ou IXe siècle et au VIe siècle av. J.-C., à partir de la
tradition orale et écrite d'Israël...
Il n'est pas impossible que la
monstrueuse inondation dont les archéologues ont par exemple relevé les traces
dans la région d'Our ait été "le Déluge" dont fait état la tradition
des peuples de Mésopotamie : une couche alluvionnaire de trois mètres
d'épaisseur environ, vide de tout vestige de l'industrie humaine, sépare des
couches riches en débris révélateurs de deux civilisations de niveaux très
différents ; sa formation daterait du début du quatrième millénaire. » 1
A noter surtout le fait que la
rédaction du texte biblique concernant le Déluge date du Ier
millénaire avant J.-C. (figure).
Autant dire qu'on ne sait rien de concret sur ce qui s'est vraiment passé.
Si l'on se réfère au Livre de
la Genèse, placé en tête des cinq livres du Pentaleuque
et donc le premier de la Bible elle-même, le Déluge est présenté de la manière
suivante, étant bien entendu qu'il s'agit d'une punition infligée par Dieu aux
humains :
« L'an six cent de la vie de
Noé, le deuxième mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, se fendirent
toutes les fontaines du grand Abîme et s'ouvrirent les écluses des cieux. Il y
eut averse sur la terre quarante jours et quarante nuits...
Les eaux grandirent et
s'accrurent beaucoup, beaucoup, au-dessus de la terre et toutes les hautes
montagnes qui existent sous tous les cieux furent recouvertes. Les eaux avaient
grandi de quinze coudées de haut et les montagnes avaient été recouvertes.
Alors expira toute chair qui remue sur la terre : oiseaux, bestiaux, animaux,
toute la pullulation qui pullulait sur la terre, ainsi que tous les hommes.
Tout ce qui avait en ses narines une haleine d'esprit de vie, parmi tout ce qui
existait sur la terre ferme, tout mourut. Ainsi furent supprimés tous êtres qui
se trouvaient à la surface du sol depuis les hommes jusqu'aux bestiaux,
jusqu'aux reptiles et jusqu'aux oiseaux des cieux. Ils furent supprimés de la
terre, il ne resta que Noé et ceux qui étaient avec lui dans l'arche. Et les
eaux grandirent au-dessus de la terre durant cent cinquante jours. » 2
La Genèse date le Déluge en
l'an 600 de la vie de Noé, le patriarche biblique acteur de l'événement. La
chronologie des divers patriarches bibliques étant connue, tout au moins
approximativement, les exégèses de la Bible ont situé en général le cataclysme
en l'année 1657 de la création du monde, que l'on apparente à l'année 2349
avant notre ère.
Le Déluge biblique serait donc un événement
ayant eu lieu durant le IIIe millénaire, à une période où plusieurs
civilisations avancées étaient déjà en place et furent, sinon les témoins
directs, tout au moins indirects par les témoignages qu'ils eurent à connaître
de leurs voisins.
L'origine de la catastrophe
reste bien sûr imprécise, plusieurs possibilités acceptables étant en
concurrence pour l'expliquer. Parmi les hypothèses possibles, on pense
notamment à une inondation géante résultant d'un séisme important dans le golfe
Persique qui aurait entraîné une transformation des fonds marins (peu
profonds), et à l'impact d'un astéroïde ou d'une comète dans le Pacifique.
On connaît l'hypothèse de Whiston qui préconisa cette collision entre la Terre et une
comète géante (figure)
et qui associa plus tard le Déluge avec un passage antérieur de la grande
comète de 1680 qui fit peur à l'Europe entière (figure).
Sodome et Gomorrhe, la vengeance de Dieu
La Bible raconte que, à
l'époque d'Abraham (XIXe siècle avant J.-C.), quatre villes proches
de la mer Morte : Sodome, Gomorrhe, Adma et Seboïm furent détruites par le feu et le soufre venant du
ciel, une cinquième, Soar, étant épargnée par Dieu.
La raison invoquée de cette destruction est l'impiété de leurs habitants et la
perversité de leurs mœurs.
Dans l'article « Sodome »
de son Dictionnaire de la Bible, A.-M. Gerard
explique :
« Malgré l'intercession
d'Abraham à qui Dieu avait révélé son dessein, deux anges se rendirent à Sodome
pour détruire la ville. Seuls Lot et les siens furent épargnés : "Yahvé
fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu venant du ciel
".
Les géologues et les
archéologues ont épilogué sur ce déluge "de soufre et de feu" : on a
même parlé de bombe atomique. Il semble qu'une nuée ardente ou un phénomène
volcanique analogue à celui qui a anéanti Pompéi ait pu se produire vers l'an
2000 avant J.-C., dans la fosse géologique qui représente la mer Morte et qui
date de l'ère tertiaire. Selon certains, les villes maudites auraient été
situées au nord de la mer Morte, où une exploration menée en 1930 par
l'Institut pontifical biblique a relevé une grande masse de cendres ; plus
nombreux sont les spécialistes qui les situent au sud, là où un fond récent
n'est immergé que d'une douzaine de mètres, et où s'élève aujourd'hui le djebel
Usdum, dont le nom semble avoir conservé le souvenir
de Sodome et dont la contexture, du sel gemme, évoque la transformation de la
femme de Lot, lors de la fuite de Lot et des siens devant l'imminence du fléau,
en châtiment de sa curiosité. » 3
Ce deuxième grand cataclysme
raconté dans la Bible date de l'époque d'Abraham et est donc beaucoup plus
récent que le Déluge. Nous verrons au chapitre 18 qu'il fut probablement dû à
un événement sismique.
Les dix plaies d'Égypte
Ces Plaies d'Égypte sont
contemporaines de Moïse et de la période troublée qui précéda la sortie
d'Égypte. Elles datent donc de la fin du XIIIe siècle avant J.-C. On
croit aujourd'hui qu'elles sont liées à un très important cataclysme d'origine
cosmique que nous expliquons en détail au chapitre 19 : l'impact sur la Terre
de la comète/astéroïde Sekhmet.
C'est la fameuse comète dont
parle Pline et qui a donné lieu à certaines légendes
que nous avons rappelées au chapitre 1. Ces Plaies d'Égypte, au nombre de dix,
que nous détaillons dans le tableau 2-1 et
que nous mettons en parallèle avec les fléaux de l'Apocalypse, correspondent
bien aux conséquences normales d'un impact cométaire. Il est fort possible
qu’elles aient effectivement eu lieu, même la fameuse plaie n° 10 concernant la
mort des premiers-nés, que l’on doit comprendre comme premiers-nés après la
catastrophe.
La chute de pierres et le "miracle" de l'époque de Josué
On connaît par la Bible la
relation d'une très importante chute de pierres qui eut lieu au temps de Josué
(XIIIe-XIIe siècle
avant J.-C.) dans les environs de Gabaon en Judée. Elle figure au verset
XI, chapitre X, du livre de Josué :
« ... Il advint, comme ils [les
Amorrhéens] fuyaient devant Israël et qu'ils étaient
à la descente de Beth-Horon, que Iahvé lança des
cieux contre eux de grandes pierres jusqu'à Azéquah
et ils en moururent. Ceux qui moururent par les pierres de grêle furent plus
nombreux que ceux que les fils d'Israël tuèrent par l'épée. » 4
A cette chute de pierres, sans
doute importante puisqu'elle frappa l'imagination des peuples de l'Asie mineure
qui en conservèrent le souvenir dans leurs traditions et leurs écrits, est lié
le fameux pseudo-miracle, dit miracle de Josué, du nom du chef hébreu qui,
soi-disant, arrêta la course du Soleil dans le ciel. Les versets XII à XIV,
suite du précédent, racontent cet événement extraordinaire :
« C'est alors, au jour où Iahvé
livra l'Amorrhéen à la merci des fils d'Israël, que
Josué parla à Iahvé et dit, sous les yeux d'Israël : " Soleil, arrête-toi
sur Gabaon et, Lune sur la vallée d'Ayalon ". Et
le Soleil s'arrêta et la Lune stationna, jusqu'à ce que la nation se fût vengée
de ses ennemis. Est-ce que ceci n'est pas écrit dans le Livre du Juste ? :
" Le Soleil stationna au milieu des cieux et il ne se hâta point de se
coucher, presque un jour entier. Et il n'y eut pas de jour comme celui-là ni
avant, ni après lui. "... » 5
Les commentateurs de la Bible
et les savants objectifs se sont souvent demandé quel
avait bien pu être le phénomène capable de provoquer cette prolongation du
jour. La première réponse satisfaisante fut celle donnée par l'astronome
français Jean Bosler (1878-1973) en 1943. Celui-ci a
noté que si l'on se reporte au passage biblique en question, il ne semble pas
qu'il y ait eu un arrêt effectif du Soleil sur la sphère céleste, phénomène qui
eut impliqué une interruption de la rotation terrestre (impossible), mais
plutôt une simple prolongation du jour nécessaire à l'achèvement de la victoire
de Josué.
La Bible raconte qu'auparavant
il y eut la fameuse chute de pierres qui fit de nombreuses victimes, mais sans
voir de relation entre les deux événements.D'après Bosler, ceux-ci étaient liés génétiquement, et il avait
parfaitement raison dans son analyse. En effet, on sait aujourd'hui que ces
chutes de pierres s'accompagnent parfois de nuits claires et d'une prolongation
inaccoutumée de la durée du jour, due à la diffusion dans la haute atmosphère
de poussières solides entraînées par l'essaim ou soulevées par la catastrophe.
On pense de nos jours que le
miracle de Josué a été causé par la désintégration dans l'atmosphère d'un petit
astéroïde d'origine cométaire de quelques dizaines de mètres de diamètre,
c'est-à-dire en fait d'un fragment de noyau de comète dégazée. Après sa rupture
totale, ce fragment cométaire, qui se composait probablement de glace, de gaz
gelés, de matière météoritique et de poussières, a provoqué la diffusion de ces
poussières dans l'atmosphère. D'autre part, suite à la fragmentation complète
de la matière solide sous forme de pierres plus ou moins grosses, il a été la
cause de l'essaim météoritique qui décima les ennemis d'Israël.
L'Apocalypse de Saint Jean
Les apocalypses étaient un
genre littéraire répandu chez les auteurs de l'Antiquité, dont le but principal
était de faire allusion à des personnages ou à des événements historiques
passés et présents, mais en même temps de présager l'avenir sous un aspect
cataclysmique.
L'Apocalypse de Saint Jean,
écrite vers la fin du Ier siècle après J.-C., constitue le dernier
livre du Nouveau Testament.
Cela lui a permis de traverser
les siècles et toutes les générations de théologiens l'ont étudiée en détail
sans en saisir l'un des sens cachés : la réalité de l'impactisme
terrestre dans les millénaires précédant l'époque de Saint Jean.
Car toutes ces apocalypses des
auteurs anciens se répétaient l'une l'autre au fil des siècles, chaque auteur,
sur un canevas de base, brodant selon ses fantasmes et ses convictions religieuses.
Saint Jean n'échappe pas à la règle, il explique la fin du monde à venir,
voulue par Dieu, avec de nombreuses allusions à des phénomènes d'origine
cosmique, inexplicables selon lui sans la permission de l'Être divin. N'ayant
pas été lui-même témoin d'une telle catastrophe, il s'inspire de textes plus
anciens qui, eux, se référaient à des événements authentiques d'un lointain
passé.
Il est intéressant de rappeler
dans ce chapitre quelques-unes des citations du prophète, telles qu'elles
figurent dans son Apocalypse.
« ... il se produisit un grand
tremblement de terre : le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune
devint toute comme du sang, les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme
les figues vertes tombent du figuier secoué par un grand vent ; le ciel se
retira comme un livre qu'on roule ; toutes les montagnes et les îles furent
changées de place, et les rois de la terre, les grands, les chefs, les riches,
les puissants, les esclaves et les hommes libres se cachèrent dans les grottes
et les rochers des montagnes... »
« ... il y eut de la grêle et
du feu mêlés de sang qui tombèrent sur la terre, le tiers de la terre fut
brûlé, ainsi que le tiers des arbres et de toute herbe verte... »
« ... il tomba dans la mer
comme une grande montagne embrasée : le tiers de la mer devint du sang, il
mourut le tiers des êtres qui étaient dans la mer et le tiers des navires
périt... »
« ... il tomba du ciel une
grande étoile, ardente comme un flambeau ; elle tomba sur le tiers des fleuves
et sur les sources des eaux. Et l'étoile s'appelait Absinthe. Et le tiers des
eaux se changea en absinthe et beaucoup d'hommes moururent de ces eaux pour
être devenues amères... »
« ... le tiers du soleil fut
atteint, ainsi que le tiers de la lune et le tiers des étoiles, en sorte que
ces astres furent obscurcis d'un tiers et que le jour perdit un tiers de sa
clarté et la nuit de même... »
« ... une étoile était tombée
du ciel sur la terre, il lui fut donné la clef du puits de l'abîme. Elle ouvrit
le puits de l'abîme. Il monta du puits une fumée comme d'une grande fournaise
et le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits. De la fumée,
sortirent sur la terre des sauterelles... Il leur fut donné non de tuer les
hommes mais de les tourmenter pendant cinq mois... »
« ... le tiers des hommes périt
par ces trois fléaux, à savoir le feu, la fumée et le soufre...»
« ... un signe parut dans le
ciel : c'était un grand dragon rouge... il balayait le tiers des étoiles du
ciel et les jetait sur la terre... il y eut un combat dans le ciel... malheur à
la terre et à la mer, car le diable est descendu chez vous, en grande fureur...
»
« ... la bête de la terre opère
de grands prodiges, jusqu'à faire descendre le feu du ciel en terre aux yeux
des hommes... »
« ... un ulcère malin et
pernicieux frappa les hommes... »
« ... la mer devint comme du
sang de cadavre et tous les êtres de la mer périrent... »
« ... les fleuves et les
sources se changèrent en sang... »
« ... il fut donné au soleil de
brûler les hommes par le feu ; et les hommes furent brûlés dans une grande
chaleur... »
« ... le royaume de la bête fut
plongé dans les ténèbres et les hommes se mordaient la langue de douleur... »
« ... il y eut des éclairs, des
voix et des tonnerres, ainsi qu'un grand tremblement de terre, tel qu'il n'y en
a jamais eu d'aussi grand depuis qu'il y a des hommes sur terre... les villes
des nations s'effondrèrent... toutes les îles s'enfuirent et les montagnes
disparurent. Et des grêlons énormes, comme des talents, s'abattirent du ciel
sur les hommes... » 6
Les citations de L'Apocalypse
ci-dessus semblent correspondre à un agglomérat de catastrophes provenant d'au
moins trois événements de nature différente qui se sont produits durant le
second millénaire avant J.-C. dans le bassin oriental de la Méditerranée.
Contrairement aux auteurs
matérialistes de l'Antiquité qui voyaient dans la chute d'étoiles sur la Terre
un événement purement physique, Saint Jean et les auteurs déistes la
considéraient, au contraire, comme un moyen de punir les humains choisi par
Dieu, seul capable d'après eux de provoquer un tel cataclysme, extraordinaire
pour les gens de cette époque.
1. A.-M. Gerard,
Dictionnaire de la Bible (Robert Laffont, 1989), p. 257-258.
2. La Bible. Ancien Testament
(Gallimard, 1956), p. 22-24.
3. A.-M. Gerard,
Dictionnaire de la Bible, op. cit., p. 1292-1293.
4. La Bible. Ancien Testament,
op. cit., p. 656.
5. Ibid., p. 656-657.
6. Le Nouveau Testament, op. cit., p. 568-583.
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Table
des matières // Chapitre 3
// ltb98
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Opinion_3
Le retour du déluge
" Le déluge sur la terre dura quarante jours. Les eaux
grossirent et soulevèrent l’arche au-dessus de la terre. " (Genèse, VII,
17)
Habituellement le Déluge
n’appartient pas à la vision du monde de l’homme contemporain. Renvoyé dans la
catégorie du mythe dont l’Ancien Testament serait rempli, emprunté lui-même aux
traditions sumériennes antérieures, il est réduit éventuellement à une inondation
de quelques arpents de terre, dont on trouve parfois quelques échos chez
d’autres peuples.
On est bien là
, en effet, dans la conception du monde issue de la science moderne,
selon laquelle , en particulier, l’homme descend du singe au terme d’une
évolution graduelle, et où la terre n’est qu’une planète parmi d’autres.
L’origine de cette vision du
monde réside , en particulier, dans la volonté délibérée d’éliminer le Déluge
universel de l’histoire de la Terre, réalisée notamment par Lyell (1797-1875),dans
ses Principes de Géologie (1830-1833) .
A cette fin, il reprit la thèse
de l’écossais James Hutton (1726-1797) qui donnait une explication de la Terre
sur le modèle de la mécanique de Newton, en faisant intervenir pour cela deux
forces contradictoires et alternantes, l’érosion et l’émergence. Ainsi naquit
l’uniformitarisme que perfectionna Lyell : les mêmes
causes agissant de tout temps avec la même intensité, les forces s’exerçant
actuellement suffisent pour expliquer l’évolution de la croûte terrestre.
Si l’on se souvient qu’en
anglais, " actual " signifie réel, on
distinguera , à la suite de l’historien des sciences R. Hooykaas
, l’uniformitarisme comme système, de l’actualisme
renvoyant davantage à une méthode. Ce système s’oppose au catastrophisme, dont
un éminent représentant fut Cuvier (1763-1832), l’auteur du Discours sur les
Révolutions du Globe (1812) qui, quant à lui, expliquait l’histoire de la
Terre de façon discontinue, par des cataclysmes (dont le Déluge).
Non seulement l’uniformitarisme
s’oppose au catastrophisme, mais il le disqualifie en le ravalant à une "
croyance ", à un " préjugé ", selon les propres termes de Lyell,
résultant du récit mosaïque, à la différence d’une science " positive
" se référant à des lois naturelles encore maintenant agissantes, ce qui
suppose la longue durée, contribuant ainsi au développement de l’échelle
stratigraphique.
Quoi qu’il en soit, par la suite de la propre
position de Lyell par rapport à l’évolution des êtres vivants, sans la longue
durée requise par l’uniformitarisme la descendance
des espèces par le mécanisme de la sélection naturelle telle que l’élabora son
ami Darwin (1809-1882) était impossible.
Et c’est au titre de géologue
que ce dernier embarqua en 1831 sur le Beagle, emportant avec lui le tome I des
Principes de Géologie
Et après son retour, il devint secrétaire de
la Geological Society, en 1837, l’année où se fixa
dans son esprit l’idée de l’évolution des espèces. L’idée avait fait son chemin
: des modifications progressives dans le passé suffisent pour rendre raison de
ce que l’on constate aujourd’hui.
C’est ainsi que le Déluge
disparut des savoirs positifs de l’établissement scientifique, d’une part à
l’encontre de l’autorité sacrée du livre de la Genèse, réduite de plus en plus
à un genre littéraire, voire " un conte oriental ", alors que Notre
Seigneur lui-même avait déclaré en parlant de Moïse: "Mais si vous
ne croyez pas à ses écrits, comment croirez vous à mes paroles ? " (Jean,
V, 47) ; d’autre part, cela allait aussi à l’encontre de nombreux récits de
peuples fort divers. Dans son Discours sur l’Histoire Universelle
, à la fin de la première époque, Bossuet remarque : " La tradition
du déluge universel se trouve par toute la terre .
L’arche, où se sauvèrent les
restes du genre humain, a été de tout temps célèbre en Orient, principalement
dans les lieux où elle s’arrêta après le Déluge. Plusieurs autres circonstances
de cette fameuse histoire se trouvent marquées dans les annales et les
traditions des anciens peuples : les temps conviennent, et tout se rapporte,
autant qu’on le pouvait espérer dans une antiquité si reculée
.
" Mais étant donné le
poids grandissant de la science et de sa dimension idéologique dans la culture,
l’exégèse biblique elle-même, dans sa grande majorité, prit acte de cet état
des savoirs, (à l’exception notable des créationnistes américains H.M. Morris
et J.C.Whitcomb qui publièrent en 1961 The Genesis Flood ). En acceptant
tout au plus pour historique une inondation locale dont subsistaient quelques
traces en Mésopotamie, ce que révélait l’archéologie et que confirmaient les
textes sumériens , oubliant ainsi que l’universalité du Déluge était clairement
affirmée par la sainte Bible, on portait atteinte à l’historicité de celle-ci
et à son inerrance.
Pourtant saint Pierre lui-même,
dans sa seconde épître (II, 3-6), n’avait-il pas mis en garde contre les faux
docteurs des derniers temps qui ne considèrent pas que " le monde d’alors
périt, étant submergé par le déluge des eaux " ?
Mais en cette année 1999, la
grande presse se fait l’écho d’un livre de 319 pages, publié à New-York, chez Simon & Schuster , intitulé: Noah’s
Flood :the new scientific discoveries about the event that changed
history , et ceci par deux spécialistes de géologie
marine de l’université de Columbia, William B.F. Ryan et Walter C. Pitman.
Un article du magazine Time du
1 mars le présente sous le titre suivant : " un déluge d’évidences ".
Au terme d’une enquête pluridisciplinaire, les deux auteurs parviennent à la
conclusion que le Déluge biblique renvoie à un événement historique réel. A la
suite d’une étude géologique de la Méditerranée, ils en viennent à penser, qu’à
la suite d’un réchauffement, les eaux de celle-ci se déversèrent dans la Mer
Noire, jusque là lac d’eau douce, inférieur de 100 mètres au niveau des océans,
ce dont témoignent les prélèvements obtenus par des forages en cette région .
Cette invasion marine aurait, selon eux il y a
7600 ans, contraint les peuples de cette région à émigrer, et d’emporter avec
eux le souvenir de cet événement, donnant naissance ultérieurement au récit du
Déluge biblique ainsi qu’à la version mésopotamienne contenue dans l’épopée de
Gilgamesh.
La presse française s’en fit
l’écho, et en particulier le journal Libération qui porte à notre
connaissance le témoignage d’un géologue d’Ifremer, Gilles Lericolais,
revenant de mission lui aussi en Mer Noire, où il a été foré 37 carottes,
permettant la confirmation des analyses des chercheurs américains. "Là, je
vois le Déluge ! " dit-il en riant en désignant l’une d’elles. Et plus
sérieusement, celles-ci vont peut-être permettre de "
..démontrer qu’il n’y a pas de traces de rivages successifs
entre – 100 mètres et le rivage actuel. "
Tous ces scientifiques
–concordistes à leur insu- travaillent avec les techniques modernes, mais aussi
avec des représentations qui s’inscrivent néanmoins dans la chronologie longue.
Malgré le titre accrocheur, nous sommes peut-être plus proches en ce cas, après
rectification des dates, des modifications de l’écorce terrestre dont témoigne
le tome IV de la Géographie Divine, dont E. Broëns a
fourni une belle explication dans son remarquable cahier sur les Argonautes.
Bossuet remarquait déjà que les Grecs confondaient le Déluge universel avec
celui de Deucalion.
Cela dit, au-delà du caractère hypothétique de
la démarche –mais comment les sciences pourraient-elles progresser sans
hypothèses ?-, celle-ci s’inscrit dans un retour à une certaine forme de
catastrophisme, qui redevient ainsi " actuel ", comme dans le cas de
l’explosion du Mont Saint Helens, dans l’état de
Washington en 1980.
Mais au-delà des informations
de la grande presse, généralement plus soucieuse d’effet médiatique que de
recherche de la vérité, plus modestement grâce a notre revue et à nos
colloques, les " happy few " que sont les amis de l’œuvre de Fernand Crombette, connaissent en plus de celle-ci, les
remarquables travaux de Monsieur Guy Berthault en
sédimentologie et ceux de Madame Marie-Claire Van Oosterwyck-Gastuche
sur les datations, qui convergent en ces domaines.
S’il faut rendre hommage au
travail de pionnier de Fernand Crombette qui
travailla seul, pour la gloire de Dieu, en écrivant cette histoire de la Terre
unique en son genre qu’est la Géographie Divine , toutes ces études ne
vaudraient pas une heure de peine si, au-delà même de l’historicité de l’Ancien
Testament défendue et du sens littéral restauré, elles nous faisaient oublier
le sens spirituel, l’arche étant figure du salut par le bois de la croix et
l’eau du baptême.
" Toute l’Ecriture divine n’est qu’un
seul livre, et ce seul livre c’est le Christ, car toute l’Ecriture divine parle
du Christ et toute l’Ecriture divine s’accomplit dans le Christ "
rappelait Hughes de Saint-Victor (" De Arca Noe ", 2,8). Et en ces temps de " désorientation
diabolique ", méditons l’attitude de Noé, dont Bossuet disait aussi :
" Dieu, avant que de le sauver du déluge des eaux, l’avait préservé par sa
grâce du déluge de l’iniquité. " Et n’oublions pas l’avertissement de
Notre Seigneur : " Il s’élèvera un grand nombre de faux prophètes, qui
séduiront beaucoup de personnes. Et parce que l’iniquité sera accrue, la
charité de plusieurs se refroidira. Mais celui-là sera sauvé, qui persévérera
jusqu’à la fin. " (Matthieu, XXIV, 11-13).
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Opinion_4
La mer Noire est-elle née du Déluge biblique ?
SOFIA, 7 août (AFP) - Une
équipe américano-bulgare lance une expédition en mer Noire pour vérifier l'hypothèse
selon laquelle elle était à l'origine un lac d'eau douce, submergé par la
Méditerranée dans une catastrophe qui aurait donné naissance à la légende du
Déluge.
L'expédition qui doit démarrer le 15 août est financée par la National Geographic Society. Elle sera conduite par Robert Ballard,
qui a découvert en 1985 les vestiges du Titanic, dans l'Atlantique, et qui
explore depuis plusieurs années le fond de la mer Noire.
"Nous chercherons des preuves de l'existence d'une vie sur l'ancien
littoral", qui se situait à 50-70 km à l'intérieur du littoral actuel de
la mer Noire avant une énorme inondation il y a 7.600 ans pouvant être le
Déluge, a déclaré à l'AFP le professeur Petko
Dimitrov de l'Institut d'océanologie à Varna, directeur scientifique de l'expédition
de côté bulgare.
Selon la Bible, le Déluge fut une inondation gigantesque qui détruisit tous les
êtres vivants sur terre sauf ceux qui trouvèrent refuge dans l'arche de Noé.
L'arche, poursuit la Bible, s'échoua sur le mont Ararat,
en Turquie, au sud de la mer Noire actuelle.
Depuis 1978 différents chercheurs ont contribué à l'hypothèse selon laquelle la
mer Noire était il y a 8.000 ans un lac d'eau douce. Des expéditions ont trouvé
des poches d'eau douce à deux mètres sous le fond de la mer Noire.
Deux géologues américains de l'Université de Columbia, William Ryan et Walter Pitman, ont expliqué que le lac d'eau douce était séparé de
la Méditerranée par un isthme au niveau du Bosphore.
La fonte des glaciers à la fin de l'ère glacière provoquant une hausse du
niveau des eaux dans l'hémisphère nord, et la Méditerranée aurait déferlé
au-delà du Bosphore.
Explorant le fond de la Mer Noire, M. Dimitrov a trouvé le bord du lac à 80-110
m plus bas que le littoral actuel, avec du sable et des dunes. Elles étaient
bien préservées parce qu'elles avaient été recouvertes par une gigantesque
masse d'eau en peu de temps, a-t-il estimé.
Sur cette base M. Ryan a calculé que l'eau de la Méditerranée tombait comme une
chute d'eau dans le lac à une vitesse de 80 à 100 km/h, le niveau de la
nouvelle mer s'élevait de 15 cm par jour et celle-ci devint en trente ans telle
qu'elle est aujourd'hui.
"Une énorme innondation a eu lieu, c'est sûr, ce
qui resterait à vérifier c'est si c'est celle que nous connaissons comme le
Déluge", a déclaré M. Dimitrov.
En 1985 celui-ci a participé à une expédition bulgaro-russe
qui a découvert enseveli au fond de la mer Noire un récipient en sable et
argile portant une inscription et parfaitement rond, surnommé par les
archéologues "le bol de Noé". Daté de plus de 8.000 ans, soit avant
le Déluge, ce bol est "le premier fait archéologique" à l'appui de
l'hypothèse, selon M. Dimitrov.
Une expédition de Robert Ballard en mer Noire, près de la Turquie en 1999, a
confirmé que l'ancien littoral se situait là où Ryan et Pitman
l'indiquaient théoriquement, et a ressorti deux mollusques d'eau douce, vieux
de 7.460 à 15. 500 ans. Ses tests ont montré que l'inondation avait eu lieu il
y a 6.820 à 7. 460 ans, selon National Geographic
Society.
Cette année des vestiges de localités de l'époque du néolithique comme celles
trouvées dans le lac salé de Varna, seront notamment fouillés à l'aide de
sonars et de robots télécommandés dont dispose l'équipe Ballard.
"Un trésor en or de l'époque du néolithique exposé au musée de Varna, le
plus ancien or traité du monde, prouve l'existence à cet endroit d'une des plus
anciennes civilisations ayant donné naissance aux civilisations
européennes", a déclaré M. Dimitrov.
L'autre objectif de l'expédition sera la recherche de vestiges de bateaux en
bois pour jeter de la lumière sur la navigation à cette époque, a-t-il ajouté.
Lors d'une autre expédition en septembre 2000, au large du littoral turc,
Robert Ballard a découvert les vestiges de quatre bateaux dont l'un très bien
préservé, à 300 mètres au-dessous du niveau de la mer, une profondeur où l'eau
manque d'oxygène pour les décomposer. Le lieu de la découverte se situait près
de l'ancien littoral submergé, alors que les bateaux de l'époque byzantine
étaient vieux de 1.500 ans, a rapporté National Geographic.
mardi 7 aout 2001, 4h11
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Opinion_5
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Opinion_6
Le Déluge expliqué par la science
Ce qui frappe le plus dans le
mythe du Déluge c’est l’homogénéité de tous les récits. Que ce soient les
Sumériens, les Africains, les Européens ou les Chinois, tous semblent avoir en
mémoire une catastrophe planétaire qui aurait dévasté la planète plusieurs
millénaires avant notre ère.
Cette catastrophe, baptisée Le Déluge, a-t-elle une origine géologique ?
C’est ce que les scientifiques ont pu prouver grâce à leurs récentes
découvertes
Le
Mythe du Déluge selon la Bible
Les chapitres 6, 7, 8 de la
Genèse, dans l’Ancien Testament, contiennent l’histoire du Déluge.
Dieu veut supprimer le mal qui a envahi la Terre et décide d’anéantir
l’humanité corrompue. Un seul homme mérite d’être sauvé : Noé.
Dieu s’adresse à lui et lui ordonne de construire une arche pour y abriter les
siens et un couple d’animaux de chaque espèce.
Le récit biblique dit : « il y eut le Déluge pendant 40 jours sur la Terre. Les
eaux montèrent de plus en plus sur la Terre et toutes les plus hautes montagnes
qui sont sous tout le ciel furent couvertes. Les eaux montèrent quinze coudées
plus haut, recouvrant les montagnes.
Alors périt toute chair qui se meut sur Terre : oiseaux, bestiaux……et tous les
hommes.
La crue des eaux sur la terre dura 150 jours. »
Quand les eaux baissèrent, Noé
et les siens furent déposés sur le Mont Ararat, à
partir duquel ils repeuplèrent la Terre.
Mosaïque de la
basilique Saint-Marc, à Venise, qui illustre le Déluge
Le
Déluge dans le Monde
Plusieurs mythes indiens
relatent les mêmes faits. Le récit biblique a lui-même des origines
sumériennes.
Dans cette version, Noé se nomme Ziousoudra.
Au total, 13 récits du Déluge sont arrivés jusqu’à nous.
L’épopée de Gilgamesh qui nous vient d’un récit babylonien met en scène un
héros que l’on retrouve souvent figuré sur nos églises romanes.
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Onzième tablette de
l'Epopée de Gilgamesh sur laquelle Utnapishtim relate
son expérience au héros
Tous ces récits s’accordent sur
un point : le Déluge aurait eu lieu entre – 3 500 et – 3 300 avant notre ère.
Les
premiers vestiges géologiques du Déluge
En 1929, des fouilles
archéologiques sur le site de l’antique ville sumérienne d’Our, révèlent une
couche argileuse de plus de 2 m.Les analyses prouvent
qu’il s’agit d’un dépôt laissé par les eaux.
Mais, ce qui est encore plus
intéressant c’est que les vestiges d’une civilisation sont présents sous cette couche.Cette couche est en quelque sorte une rupture
brutale dans l’histoire. Son épaisseur indique que l’inondation a été hors du
commun.
D’autres fouilles effectuées à
Babylone, Shourouppak, Ourour,
Kish, Tello, Ninive et Fara ont mis à jour la même
couche sédimentaire.
Our, dans l'ancien pays de
Sumer, les couches statigraphiques indiquent de très
fortes précipi
Les découvertes récentes
En 1998, deux géologues
américains publient un livre « Noah’s flood ». Leur conclusion est la suivante
: « ce que les textes anciens qualifient de « Déluge » n’a pas été la conséquence
de précipitations d’une abondance et d’une durée exceptionnelles. Il ne se
situerait pas entre le Tigre et l’Euphrate, et il serait plus ancien que l’on
croyait ».
Toujours en 1998, une
expédition franco-roumaine établit une image des fonds de la Mer Noire. Cette
étude montre l’existence de dunes de type « aérien », vieilles de 7 100 ans.
Ces dunes se trouvaient donc à cette époque à l’air libre.
Il y a 7 500 ans, des
coquillages d’eau salée ont remplacé ceux d’eau douce dans toute la mer Noire.
Cette mer n’existait donc pas à ce moment là.
Une théorie révolutionnaire
Dans leur livre publié en 1998,
Ryan et Pitman formulent l’hypothèse suivante :
« A l’origine, il y avait à l’emplacement de l’actuelle Mer Noire, une
dépression au fond de laquelle se trouvait un grand lac d’eau douce ».
Il y a environ 12 000 ans, un
réchauffement de la planète mettait fin à l’âge glaciaire. La fonte des glaces
provoqua une montée du niveau de la mer.Selon les
auteurs américains, c’est une cataracte d’eau salée qui se précipita dans
l’ancien lac « avec la puissance de 200 chutes du Niagara ».
Un
peuple « moderne » essaime la planète
Les deux auteurs vont encore
plus loin. Après les découvertes de vestiges _ céramiques, amphores, des restes
de construction dont certains sont datés de 3 500 ans_,
il est clair que la révolution néolithique ne provient pas de Mésopotamie.
De là, les chercheurs tentent
d’expliquer le bond en avant de l’humanité il y a quelques millénaires.Pour
eux, ce peuple aurait fui les territoires de l’actuelle mer Noire pour créer
les grandes civilisations, des Egyptiens pré-dynastiques
aux Pro Indo-Européens.
Jusqu’en 1998, les
scientifiques étaient convaincus que ce « Déluge » s’était étalé sur plusieurs
siècles. Ryan et Pitman avancent, eux, une période
d’un an.
La
révolution du Néolithique
Nous appartenons à la période
appelée « holocène » depuis 12 000 ans. C’est à ce moment là que l’homme
franchit une étape déterminante dans son évolution.En
effet, il abandonne la cueillette et la chasse pour démarrer une économie de
production : l’agriculture et l’élevage.
De nombreuses inventions
apparaissent alors :
Apparition de la technique de
la pierre polie qui permet de créer des outils mieux adaptés comme les haches
ou les lames de faucille mais également de nouveaux objets tels les vases, les
plats ou les bracelets
Outillage en pierre polie du
Néolithique
Apparition de l’agriculture, il
y a environ 8 000 ans
Statuette en terre cuite du
Néolithique qui est peut-être une image de la fertilité et des moissons
Art de la céramique, il y a
environ 6 000 ans
Céramique du Néolithique
Essor de l’architecture
Apparition de l’écriture, il y
a environ 5 000 ans
Révolution
ou Evolution ?
On ne peut nier qu’un bond en
avant a été effectué au néolithique. Cette grande transition a abouti aux
civilisations modernes.Cependant, il serait précipité
d’en arriver aux mêmes conclusions que les deux scientifiques américains.
En effet, si la période
comprise entre 10 000 et 4 000 av.J.C témoigne du
progrès le plus important de l’humanité, elle correspond également à la fin de
la dernière période glaciaire.
De nombreux chercheurs voient dans le changement climatique le facteur
déterminant de cette « révolution ».
Le
Déluge : une réalité prouvée
Oui, il s’est bien passé un
bouleversement important, il y a 7 500 ans.
On a la preuve que le niveau de la mer Noire a augmenté de 150 m à cette
période.
Rien pour l’instant ne prouve
que cette montée des eaux se soit effectuée en seulement un an.
D’ailleurs, s’agit-il bien du «
Déluge » ?
Les différents vestiges de ce
cataclysme n’ont pas été tous datés de la même période. Donc, selon les lieux,
il n’y aurait pas eu « un » mais « des » Déluges.
Difficile d’imaginer un seul
cataclysme submergeant toute la planète.
Par contre, l’existence d’une période agitée apportant des phénomènes
météorologiques très violents est quasiment certaine.
Origine
du « Déluge »
La question qui se pose est de
savoir ce qui a provoqué ces cataclysmes en chaîne.
On évoque le basculement de la Terre sur son axe. Les océans auraient alors
submergé les terres.
D’autres théories favorisent un « Déluge » étalé sur plusieurs siècles. Ce
changement correspondrait au réchauffement consécutif à la fin de la dernière
glaciation.
Si la notion de « Déluge » est
aujourd’hui admise par tous, de nombreuses zones d’ombres subsistent.
Des
mystères non élucidés
Il y a un premier point que
personne n’a su expliquer pour l’instant. Les textes qui racontent le mythe du
Déluge remontent à moins de 5 000 ans puisque avant cette date, l’écriture
n’est pas sensée avoir existée.
Mais, les datations au carbone font remonter une partie du cataclysme à au
moins 7 500 ans. Ce qui signifie que la tradition orale dut conserver ces
évènements pendant au moins 2 500 ans. Comment ? Le mystère reste entier.
Selon la bible, Noé a été
déposé en haut du mont Ararat. Cette montagne existe
bien, elle est située en Anatolie, dans l’actuelle Turquie.De
nombreuses expéditions ont été menées pour chercher l’Arche de Noé.
1952, 53, 55 expéditions de Navarra qui, en 1958, rapporte des morceaux de bois extraits de la glace, dont l'âge a été estimé à 4 000 ou 5 000 ans ;
Le Mont Ararat
aujourd'hui
La présence d’un navire avait
déjà été signalée, notamment par des ouvriers turcs en 1839.
Il est scientifiquement
impossible que le niveau de la mer ait pu s’élever à 4 500 m d’altitude.
Pourtant, on ne peut nier que les restes d’une construction en bois d’un navire
reposent en haut du glacier.
Une belle énigme pour les archéologues !
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Mes commentaires
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Commentaires sur le déluge expliqué par la science
Remarque 1 : Mythe et homogénéité des récits
Mythe ?
En ce qui concerne le Déluge dont il est question dans la
bible, ce n’est pas un mythe, l’événement relaté dans la Genèse ( qui n’est pas la genèse de la création du monde mais celle
de la religion Israélite) nous en donne la date exacte, à condition de lire le
texte en hébreu et de faire le calcul de la date par les dates de naissance de
l’Adam 0 et celle de ses descendants jusqu’à Noé. Ces dates sont écrites en toutes lettres dans le
texte.
1/ 5 / 3 Genèse Chapitre 5 verset 3
======
.tve
/mv]Ata, ar:q]YIw" /ml]x'K] /tWmdÒBi dl,/Yw" hn:v; ta'm]W µyvil¿v]
µd:a; yjiyÒw". 3
3/ " Quand Adam eut
130 ans, il engendra un fils à sa ressemblance, comme son image, et il lui donna
le nom de Seth.
è Le jour de naissance de cet Adam c’est l’an 0 puisqu’il commence le
calendrier qui permettra à tout un chacun de dater son courrier ou les réunions
de l’ONU( Ce calendrier est issu du calendrier Israélite toujours en vigueur).
Mais cet an 0 , ne se situe pas aux origines de la terre , au moment ou il est
dit que Dieu plante le fameux Jardin
è Cet an 0 se situe à l’époque où les Sumériens étaient déjà présents dans
la région et bien d’autres peuples , asiatiques africains……
Le calcul se fait aisément
jusqu’à la date de naissance de Noé en lisant les versets 5 à 30 de ce chapitre
5
L’an 0 démarre fin 3761 avant JC (nouvel an Juif ) et se trouve à cheval sur 3760 , le nouvel an
chrétien étant en Janvier 0+3761 mais naissance de Jésus 8 jours avant donc 3760 .
Date de naissance de Noé 1056 soit 2705 avant JC
Puis on trouvera la date exacte du déluge au verset 11 du chapitre 7 de la Genèse :
vd<jol'
µ/y rc;[;Ah[;b]viB] ynIVeh' vd<joB' j"nOAyYEj'l] hn:v; t/ameAvve
tn"v]Bi. 11
.WjT;p]nI µyIm'V;h' tBorUa}w" hB;r"
µ/hT] tnOyÒ[]m'AlK; W[q]b]nI hZ<h' µ/YB'
v
11/"En
l'an 600 de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, ce
jour-là jaillirent toutes les sources du grand abîme et les écluses du ciel
s'ouvrirent.
v Ici c’est
précis ! Le texte nous indique l’âge de Noé(600
ans,né en 1056 c’est donc l’année 1656 du calendrier Israélite) , le mois, et
le jour où le déluge a commencé (le 17ème jour du second mois ( è 17 Octobre)
de l’ année 1656 après la naissance de l’Adam 0 )soit 2105 avant JC
Quand au fait que ce déluge biblique aurait submergé la terre entière, la c’est un mythe fabriqué par une interprétation arbitraire du mot Aretz ( Terre).
ARETZ År,a; (1/1/1 premier verset de la
genèse signifie le globe terrestre)
Ce
mot ne prend sa vraie signification que dans le contexte où il est écrit
Il peut aussi bien
signifier :
v
un lopin de terre : « Dudule År,a; » = le domaine de Monsieur Dudule
v
une nation : « Israel År,a; «
= l’Etat d’Israel
v Le globe terrestre ; « År,ah--r/DK «
Ce
même mot au verset 4 du chapitre 7 ( ou il est
question du déluge) signifie le territoire où se trouve l’arche
Si l’on veut bien lire
attentivement le texte hébreu des chapitres 7 et suivants ont peut se rendre
compte que c’est la région d’Erevan qui a été submergée et que la Mésopotamie ( à
cette époque) n’a pas été touchée.
« toutes
les plus hautes montagnes qui sont sous tout le ciel furent couvertes «
Egalement mauvaise
interprétation du verset 19 de ce Chapitre 7 :
« Sous tout le ciel «
C’est le ciel visible à l’endroit où se trouve l’arche pas celui qui se trouve
aux antipodes de la terre et « les plus hautes montagnes « sont
celles de cette région pas celles de l’Himalaya(invisibles
à l’endroit où Noé se trouve !) .
15 coudées une cascade sur l’autre versant. Les chutes
du Niagara coulent depuis des siècles elles n’ont pas submergé les
continents !
Mont Ararat,
à partir duquel ils repeuplèrent la Terre.
La mauvaise interprétation du
mot Terre continue de fausser tout le récit :
1/7/17 il s’agit de la terre ferme ou se trouvait l’arche pour laquelle le texte
donne les mesures (en coudées) longueur, largeur, et hauteur. Un simple calcul
du volume démontre qu’elle ne pouvait contenir toutes les espèces de la terre
même un seul couple de chaque ! Et selon le récit elle n’avait ni voiles
ni rames ni moteur.
1/7/23 Ce verset ne dit pas que
l’humanité entière et toute la faune terrestre fût anéantie. Il ne parle que des
habitants et faune de la région du
Mont Ararat
Il suffit de lire attentivement
le Chapitre 9 pour se rendre compte de la véracité de tout cela
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Homogénéité ?
Il est clair que des
catastrophes écologiques de ce style ont eu lieu partout dans le monde et qu’elles
ont dû laisser des traces dans les mémoires et comme il s’agit d’un même
phénomène, les récits se recoupent et même se modifient quelque peu.
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Le Déluge biblique a eu lieu en
un lieu bien déterminé ( voir les cartes
anciennes) :
Une vallée très encaissées entourée de hautes montagnes où se trouve la
ville d’Erevan.
Le mont Ararat
est à une trentaine de km de Erevan
De nombreux fleuves irriguent
les montagnes entourant la vallée d’Erevan. 40 jours de pluies diluviennes, il
devait y avoir de très forts courants et le bateau sans voiles ni moteur de Noé
ne pouvait que dériver au gré de ces courants. Sur un versant de ces montagnes coule l’euphrate et le mont Ararat borde
l’Euphrate. Il est parfaitement plausible que toute la région ait été inondée
et que le bateau de Noé ait dérivé
jusque dans la vallée de l’Euphrate et touché le mont Ararat.
D’ailleurs la Bible nous dit qu’après le Déluge la
famille se dirigea vers le pays de Schinear qui
signifie le pays des sumériens qui à cette époque occupaient la Mésopotamie. Et
le moyen le plus simple est de suivre les rives du fleuve. C’est ce qu’is ont fait d’après le récit
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Explorations :
la 1re, mentionnée par l'historien arménien Fausete de Byzance (317-80) est celle d'un évêque chaldéen
qui découvrit une planche.
En 1670 expédition du Hollandais Jans Janszoon ;
1829 G. F. Parrot fait l'ascension de l'Ararat ;
1850 expédition
du colonel Khoelzko ;
1876 l'Anglais James Bryce dit avoir découvert un madrier
1880 expédition
turque affirme avoir trouvé un vaisseau et circulé dans sa coque ;
1892 une mission rapporte que
l'arche, visible l'été, est, l'hiver, couverte de neige et de glace ;
1893 Nouri
tente de la découvrir ;
1896 un diacre malabar (nestorien)
;
1916 W. Roskovitsy
(Russe) survole l'Ararat, affirme avoir aperçu les
débris d'un bateau antique et Nicolas II y envoie une expédition qui découvre
des vestiges ;
1930 Hardwicke
Knight (Nlle-Zélande) ;
1949 mission américaine : le Dr
Smith ne découvre rien ;
le 31-8 : 2 journalistes turcs découvrent sur le mont Djoudi un vaisseau de 150 m ;
1950 Fernand Navarra retrouve, à 4 200 m d'altitude, une poutre de chêne
;
1952 George Creen
(G.-B.) prend des photos d'une " plate-forme " ;
1950 Fernand Navarra retrouve, à 4 200 m d'altitude, une poutre de chêne
;
Le plus haut des sommets des montagnes entourant la région d’Aravan est le mont ARAGAC
4090 mètres
v 1/ 7/ 20
" ..
de quinze coudées plus haut les eaux recouvrant
les montagnes è environ 7m,50 è ~ 4100 m
100m
de différence soit 4% de différence dans l’évaluation
1952, 53, 55 expéditions de Navarra qui, en 1958, rapporte des morceaux de bois
extraits de la glace, dont l'âge a été estimé à 4 000
ou 5 000 ans ;
è correspond à la date du Déluge mentionné dans la genèse 2105 avant JC
è 2105+1961
= 4066
Concordance Date des poutres et date biblique et concordance emplacement
et altitude des poutres trouvées sur le mont Ararat,
il semble bien que le Rédacteur de la Bible nous révèle bien un événement réel
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