Histoire universelle des chiffres Tome 1
Auteur :
G.IFRAH
Le
symbole : //*….. signifie que je ne suis pas d'accord avec ce que dit G.IFRAH
.
· p10/
Les plus anciennes machines à compter découvertes sont des radius et os d'animaux vieux de
20000 à 35000 ans munis d'une ou plusieurs séries d'encoches.
· p11/
Datant d'environ 4000 ans av;JC des objets en
terre crue de diverses tailles et formes conventionnelles , faisant
correspondre un bâtonnet à l'unité, une bille à la dizaine ,une sphère à la
centaine et ainsi de suite ont été découverts lesquels devaient être utilisés
par les Elamites seraient les premiers chiffres de l'histoire.
· L'habitude
de compter avec les dix doigts de la main est probablement à l'origine de toutes les bases
10.
· 1.//* p13/
Dès le 2ème millénaire avant JC
les phéniciens ou les sémites du Nord Ouest auraient mis au point le principe de l'écriture
alphabétique. L'ingéniosité et la simplicité de cette innovation est devenue
pour le monde tellement évidente que la majorité des alphabets de la planète en
dérivent: de l'hébreu à l'arabe en passant par le berbère ,
les écritures indiennes , jusqu'au grec qui fut à l'origine de tous les
alphabets du monde occidental;
· Après
cela Grecs, Juifs, chrétiens arabes ont eu l'idée
d'écrire les nombres au moyen des lettres de leur alphabet. La valeur numérique
des mots ainsi constitués donna lieu à des considérations magiques, mystiques
et divinatoires, même de caractère Divin concernant les nombres. Exemples
donnés : le nombre 26 qui est la somme des lettres hébreu du Tétragramme et le nombre 666 nombre
attribué par Saint Jean à la Bête de l'apocalypse, l'Antéchist.
· 1.// Ici l'auteur tente de
démontrer l'absurdité de la numérologie avec laquelle il n'est pas du tout
d'accord en citant un théologien
Catholique P.Bungus
qui écivit un ouvrage de numérologie donnant au nom de
· Martin Luther la valeur 666 . D'autres charlatans ont aussi dit que Néron, voir
Hitler avaient pour valeur 666
· Bien sur que ce sont des
charlatans tout d'abord parce que aucun numérologue (
Pythagoricien ou Cabaliste ) donnerait ce nombre aux noms cités .
D'autre part la numérologie ne se borne pas à un seul nombre pour faire le
"' portrait d'une personne "
· L' Auteur ne démontre par conséquent ici rien
du tout !
· 2.//* p 16-17 Le grand Pythagore a érigé cette philosophie mystique
en un système selon lequel " les
nombres seuls permettent de saisir la nature véritable de l'univers " ; 25
siècles plus tard en songeant à l'importance fondamentale jouée par les nombres
dans la théorie de la relativité générale, de la théorie des quantas et de la
mécanique ondulatoire , le philosophe et mathématicien Bertrand Russel a dit :
· "
Ce qu'il y a de plus étonnant dans la science moderne, c'est son retour au
pythagorisme. "
· Selon
Ifrah le
problème est pris à l'envers, ce ne sont pas les nombres qui régissent
l'univers mais c'est le monde qui possède des propriétés physiques exprimables abstraitement par des nombres .
· 2.//* Ici l'auteur affirme que le
problème est pris à l'envers, son opinion est peut être juste sans pourtant
apporter des preuves. Les grands savants cités n'avancent pas non plus
de preuves. Mis à part Pythagore, ils n'affirment rien, ils font seulement un
parallèle avec le " Pythagorisme
".
· Le travail fait par l'Auteur
sur l'histoire des Chiffres est monumental, mais en ce qui concerne Pythagore et
la numérologie il porte des jugements par trop rapides.
· C'est Pythagore qui a
commencé a divulguer la numérologie
d'abord dans un cercle assez fermé d'adeptes. Dans sa biographie on sait que
Pythagore, un grec particulièrement intelligent a voyagé beaucoup dans tout le
moyen orient à l'époque où Alexandre le grand en était le maître jusqu'en
Egypte.
Il est dit qu'il apprit la numérologie en
séjournant longtemps dans une secte " Essénnienne
" d'Egypte. Le nom de cette secte
est donné : la secte des " Thérapeutes " Mais ces Esséniens d’Egypte étaient des hébreux qui furent déportés lors
de la guerre à l’époque du Roi Jedecias, vaincu par
le pharaon, et le mot Thérapeute est la
traduction grec du mot Rephaïm (
guérisseur) un des trois noms que donne
la Bible pour désigner les NEFILIM
" les tombés du ciel " non
traduit dans le texte français ( hommes forts depuis toujours,hommes de renom)
: (Genese / 6/4 ) ANAKIM ( géants), enfants d'Anak
descendants des Nefilims
( Nombres / 13 / 33 ) REPHAIM " Og seul resté des
derniers Rephaïm ... son lit Neuf coudées de long,4 de large " ( au moins 4 m,50 de haut
2 m de large ==> un géant)( Deutéronome /3/ 11) Le lit de Goliath (un
Anak )vaincu par David faisait aussi ces dimensions.
· n'oublions pas que Jésus aurait
appartenu à la secte des Esséniens et selon les évangiles (Mathieu), il s'est
enfui avec sa famille en Egypte et y séjourna, probablement recueillie par
cette secte d'Egypte.
· Pythagore n'était sûrement pas
un Charlatan, il ne faisait pas commerce de son savoir, mais bien sur au fil
des ans, beaucoup se sont dits descendants de ses disciples et dans le domaine
des sciences occultes les charlatans sont nombreux. Numérologie, Horoscopes,
voyances, fantômes, sont elles des sciences d'extra terrestres, l'hébreux est
il une langue d'origine extraterrestre ? ? Si vérité il y a dans ce domaine
elle est sûrement bien cachée, ceux qui savent sont sûrement peu nombreux et ne
mettent pas de petites annonces dans France Dimanche.
· p
33/ Limites de la perception directe des nombres // Au délà de 4 éléments ,on ne peut voir globalement un nombre d'éléments ,
il est nécessaire de les compter.
· p
44 / Les facultés humaines de perception directe des nombres ne dépassent pas
le nombre
quatre
· p
42 à 46 / Le premier procédé
arithmétique de l'histoire a été
l'appariement c.a.d. la correspondance biunivoque, une bijection.
C'est le principe de la correspondance unité par unité, on associe à un objet
un autre objet. Les chapelets des musulmans et autres religieux associent à
chaque perle une prière, ce qui leur permet sans savoir compter d'en n'oublier
aucune. Un bâton avec des encoches permet au berger ne sachant pas compter de
savoir si son troupeau est au complet en associant une bête et une encoche;
· p
46 à 52 / Des procédés associant éléments du corps humains et une gestuelle
particulière à ses éléments les associant à des nombres ont aussi été utilisés par certains peuples d'Océanie , Afrique, Amérique.
· p62
/ Compter : une faculté humaine. / L'esprit humain ne peut concevoir les
nombres entiers sous l'angle de l'abstraction que s'il dispose complètement de
la notion d'unités distinctes et de la capacité d'établir leur synthèse. Or,
cette capacité intellectuelle suppose avant tout l'acquisition totale de la
faculté d'analyser, de comparer, et de faire abstraction des différences
individuelles, repose sur un article qui, conjointement à l'appariement et à la
classification, constituera le point de départ de toutes les sciences.
· Suivant
cette création de l'esprit humain à laquelle on donne habituellement le nom de
relation de succession ou relation d'ordre, les concepts sont rangés selon leur
degré de généralité, les individus
s'emboîtant
dans les genres qui s'emboîtent à leur tour dans les types eux-mêmes contenus dans les espèces
et ainsi de suite.
· Pour
permettre un progrès décisif dans l'art
du calcul abstrait qui est le nôtre, la compréhension des nombres entiers exige
la classification en un système d'unités numériques hiérarchisées s'emboîtant successivement les unes dans les autres et à disposer des objets qui nous entourent
suivant l'artifice de la " succession
naturelle ". Or cette organisation consiste dans le principe
générique de la récurrence
évoqué déjà par Aristote dans sa " Métaphysique " en disant : le nombre entier est une multiplicité
mesurable par l'un .
· Cette
idée repose sur un principe faisant apparaître les nombres entiers comme une
collection d'unités abstraites que l'on obtient successivement, à partir de
l'unité, par adjonction supplémentaire de l'unité.
· Tout nombre entier
naturel présuppose les précédents comme
étant la cause de son existence.
· p66
/ Les deux aspects du nombre entier // La notion de nombre revêt deux aspects
complémentaires : l'un dit cardinal qui repose sur l'appariement
l'autre dit ordinal
qui exige à la fois le procédé de
l'accouplement et celui de la succession.
· ex: Le mois de janvier a 31 jours
===> nombre total de jours ==>
aspect cardinal
· Nice le
31 Janvier ==> 31 ème
jour de Janvier ==> aspect ordinal
· Nos
progrès en mathématiques sont dus à ce fait d'avoir appris à identifier ces
deux aspects du nombre entier. En pratique c'est le nombre cardinal
qui nous intéresse mais il ne peut servir à une arithmétique au lieu de
chercher un assemblage modèle, nous
comptons les opérations
arithmétiques étant fondées sur l'hypothèse tacite que nous pouvons toujours passer
d'un nb. qq;
à son successeur ou prédécesseur
· Là
est l'essence même du concept de nombre ordinal, l'appariement par lui même est
incapable de créer le calcul.
· p84
// Les indo-européens // Ce terme
s'applique à la famille des langues parlées sur la majeure partie de l'Europe,
une portion de l'Asie occidentale et presque toute l'Amérique actuelle.
· L'habitat
primitif des peuples appartenant à cette famille linguistique donne lieu a différentes hypothèses sans preuves vraiment convaincantes.
Nous ne savons pratiquement rien sur l'origine de ces peuplades qui ne
connurent l'écriture qu'à une époque relativement récente.
· La
période de vie commune des indo-européens remonte au 3ème millénaire av/.JC A
partir du millénaire suivant ils se sont dispersés et sont apparus par
infiltrations progressives s'étalant sur près d'un millier d'années :
· En inde : les aryens
· En Asie
mineure ; les
kassites, les hittites, les Lydiens
· En
Europe centrale : les Celtes
· En
Grèce ; les Hellènes, lesAchéens,
les Doriens, les Minoens
· En
Italie : les peuples italiques
· La
sphère linguistique indo-européenne s'étend sur une aire géographique
considérable et comprend un certain nombre de groupes dialectaux connus par des
textes de dates variables dont aucun ne remonte au délà
de 2000 avant JC.
· Selon
la classification traditionnelle, ce
sont :
· 1° le groupe
indo-aryen
comprenant le Védique, le
sanskrit classique et leurs dérivés modernes
· 2° le groupe
Iranien comprenant :
· le vieux Perse (parlé à l'époque de Darius et Xerxès)
· l'avestique ( langue de Zoroastre )
· le mède, le scytique et nombreux parlers médiévaux et modernes du monde iranien
· 3° le groupe
Anatolien (ancien empire Hittite
)
· 4° le groupe
Tokharien ( s'apparente au hittite et au
grec,latin,celtique,germanique)
· 5° le groupe Arménien occidental ( parlé en Turquie ), oriental (
parlé en arménie soviétique )
· 6° le groupe
Hellénique ( dorien , achéen, éolien, ... grec homérique, koiné (parlé à l'époque romaine), le grec moderne ).
· 7° le
groupe Italique ( italien, portugais espagnol , provençal , catalan,
français, roumain , sarde ...)
· 8° le
groupe celtique
continental (dont le gaulois) Insulaire (gallois, cornique, irlandais.......)
· 9°
le groupe Germanique
type Oriental ( gotique) , nordique (
islandais suédois,danois) , central (
haut et bas allemands ,hollandais, anglo saxon ....)
· 10°
le groupe Slave ( oriental, méridonal , occidental )
· 11°
le groupe Baltique ( balte, letton, vieux prussien ...... )
· 12° le
groupe Albanais
· 13° le groupe
thraco- phrygien ( thrace, macédoine, Asie mineure )
· 14 ° le
groupe Vénète et Illyrien (en Dalmatie )
· p103 // La
base dix , la
plus répandue de l'histoire // Parmi
les peuples qui l'ont utilisée ou l'utilisent encore citons:
· Les Amorites ( sémites venus du
Nord ouest de la Mésopotamie vers 1900 avant JC
· Les arabes avant et après l'islam
· Les Araméens (
sémites qui 1500 avant JC nomadisèrent dans le proche d'Orient )
· Les Assyriens
· Les Baboums
du Cameroun
· Les Baoulés de Côte d'Ivoire
· Les Berbères d'Afrique du nord
· Les Chams à l'est de la chaine
anamite
· Les chinois depuis les origines
· Les Egyptiens depuis les origines
· Les Elamites (sud ouest du plateau Iranien )
· Les Etrusques
· Les grecs
· Les Hébreux
· Les Hittites
· Les Incas
· Les indous ( du
nord et du sud )
· Les Malais
· Les Mongols
· Les Perses
· Les Phéniciens
· Les Romains
· Les Thibétins ........
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