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Introduction 

 

Les réflexions, questions ou conclusions développées dans la suite de ces pages, sont le résultat de longues méditations suscitées par la lecture en hébreux de ce Livre " universel " qu'est le PENTATEUQUE et n'engagent que moi-même. Elles sont dédiées à ma femme, mes enfants, et en hommage à mes Parents dont je veux vénérer la mémoire.

 

 

Ø      Ce  que  l'on  nomme  la  Bible  est  une  bibliothèque  qui  ne  contient  pas  moins  de  139  livres  dont  les  auteurs  sont  différents  et  dont les  contenus  ne  se  rapportent  pas  aux  mêmes  périodes  du  monothéisme.

 

Ø Le  plus  ancien  de  tous  est  la  Genèse , premier  d'un  groupe de  cinq  appelé  en  grec  «  Le  Pentateuque «  et  en  hébreu  «   La  Thora ( la  Loi ) « 

 

Ø      On  en  attribue  l'auteur  à  Moïse  en  raison  d'un  verset  du  Deutéronome ( le tome 5°) qui  le  dit  expressément. Ce texte  est  le  texte  sacré  de  la  religion  Juive . Mis  en  forme , il  y  a  25  siècles , avec  l'écriture  dite  carrée  par  Esdras , descendant  direct  du  frère  de  Moïse , c'est  ce  texte  , toujours  recopié  à  la  main  , selon  un  procédé  particulier , qui  est  lu  dans  toutes  les  synagogues  du  monde. A  la  Thora  s'ajoute  les  écrits  des  Prophètes  , qui  vont  de  Moïse  à  Esdras et  que  celui ci  a  également  mis  en  forme.

 

Ø En  raison  de  leur   procédé  de  recopie  numérique , les  textes  sacrés de la Thora , pourtant  les  plus  anciens , offrent  au  lecteur  un  maximum  de  garanties , quand  à  leur  origine. En  effet , qu'il  s'agisse  d'une  Thora  écrite  depuis  plus  d'un  millénaire (  il  en  existe  encore ) écrite au  Pérou, à  Toronto, Paris  ou  Tokio  elles  ne  diffèrent  pas  d'un  iota , alors  que  pour  les  4  évangiles  écrits  70  ans  après  JC , ils  diffèrent  de  manière  importante. C'est  donc  à  la  Thora  que  je  me  suis  intéressé  et  qui  a  fait  l'objet  de  mon étude

 

Ø      l'histoire  du peuple  juif  qui  nous  est  contée  est  vraie  sans  aucun  doute. Les  témoins  des  époques  de  Noé, Abraham, Jacob, Moïse et  du  Sinaï ont  disparu mais  leurs  descendants, eux,  sont  vivants  et  présents  pour  témoigner  au moins  de  la  véracité  de  la  filiation.

 

Ø      Bien  sur,  de  Noé  à  Moïse  le  récit  abonde  en  événements  invraisemblables  disons  «  miraculeux « , mais  une  lecture  attentive  du  récit , nous  indique  bien  que  ses  héros  étaient  détenteurs «  d' une science occulte « non  transcrite  dans  le  texte  de  la  Thora , donc  « top secret »  . Science qu'ils  pratiquaient  et  consistait  en  Astrologie, numérologie, magie, voyance … toujours  pratiquée  de  nos  jours (par beaucoup de charlatans),.

 

Ø Or  si  cette science  n'a  rien  de  rationnelle,  elle  donne  tout  de  même  des  résultats et  le  fait  qu'elle  aboutisse  souvent à  des  erreurs  ne  prouve  pas  qu'elle  ne  soit  pas  exacte , mais  simplement l 'incompétence  des  charlatans  qui  la  pratiquent.  Alors , si  logiquement , rationnellement , tous  ces  événements  miraculeux apparaissent  comme  faux, rien  ne  nous  dit  que  «  magiquement «  ils  sont  impossibles.

 

Ø      Que  les histoires contées soient vraies, ou inventées, la Thora n'en est pas moins un chef d'oeuvre, pour qui veut bien faire l'effort de la lire et l'étudier dans sa langue originelle. Car sa rédaction est hors du commun , ce n'est pas un simple récit , c'est un enseignement  et  un  livre d'histoire. Lue dans sa traduction française, bien qu' imparfaite, elle peut être pour le non croyant :

 

Ø      Un enseignement historique que nul autre livre peut apporter en raison de l'ancienneté du manuscrit originel, recopié  manuellement , sans discontinuité depuis plus de deux millénaires, par un procédé numérique, permettant une authenticité de toutes les copies entre elles , qui va de la faute d'orthographe ou grammaticale jusqu' à la plus petite anomalie dans le graphisme des lettres.     

 

Ø Un enseignement philosophique que je dirai positif, enseignement qui a permis la survie de cette minorité qu'à toujours été le peuple juif  à travers le monde, malgré les oppressions et quatre  tentatives de génocide.

 

Ø Quand au simple croyant, celui qui croit par tradition sans se poser de questions, s'il peine,  s'il souffre ou s'il est  malheureux, sa lecture lui apportera  un soutien moral lui permettant de résister à la déprime, d'espérer envers et contre tout, en un avenir meilleur, même si ce meilleur se dérobe à lui chaque jour.

 

Ø Quelque soit le soin apporté à sa traduction, celle-ci ne peut refléter le sens exact du texte originel et qui ne lit que la traduction, ne connaît rien de la Thora. Car même dans sa langue originelle, le lecteur est appelé à se poser maintes questions sur son sens exact.

 

Ø La différence qu'apporte sa lecture en hébreux, c'est que pour le non croyant comme pour le croyant, s'ils veulent bien se poser des questions et  lire attentivement, il y a un vrai trésor à découvrir, à condition qu'ils suivent le conseil du laboureur à ses enfants " creusez, creusez, c'est le fond qui manque le moins ". Ils s'apercevront alors qu'il y a sous la première histoire une autre histoire, toute différente mais cachée et sous-jacente, plus étonnante et plus intéressante que la première.

 

Ø Mais celui qui voudrait encore creuser davantage par lui-même, y découvrira une troisième histoire qui le passionnera, comme un alchimiste peut l' être à la recherche de la pierre philosophale. Il s'apercevra alors qu'il doit exister une quatrième histoire, pour laquelle il devra chercher, beaucoup chercher, mais si sa recherche est fructueuse, il saura alors que ce qu'il sait ne peut être révélé,  il ne creusera plus,  il enfouira au contraire ce qu'il a trouvé et c'est alors que s'il était non croyant, il sera devenu un croyant.

 

Ø      C'est ainsi que j'en ai entrepris la lecture, avec l'esprit volontairement le plus critique qui soit, me mettant si je puis dire dans la peau de celui qui ne croit ni à Dieu ni au Diable, pour en exposer mes réflexions. Ces réflexions, déductions, hypothèses que je formule, au fur et à mesure de la lecture des versets, n'engagent  que moi-même.

 

Ø Je ne prétendrais pas qu'elles sont  la vérité, ni qu'elles m'ont été dictées par un messager Divin. Je ne prétendrais pas non plus  avoir découvert la pierre philosophale me révélant  le mystère de "  Celui qui est "   .Non,  la seule chose que je suis en mesure d'affirmer, c'est comme disait Socrate,  :  ce que je sais , c'est que je ne sais rien !

 

Ø Croyant,  je l'étais (sans savoir au juste pourquoi ), avant même de connaître le moindre mot  d'hébreu , ni même d'avoir lu la première phrase du Pentateuque . Maintenant, que j'ai lu, étudié, médité, critiqué, je suis toujours un croyant  ( et toujours sans savoir au juste pourquoi ) même si  je contredis parfois sans vergogne , un texte sacré. Comme le fils du Laboureur , je continuerai à creuser, et  à chercher le trésor  caché , tant  que Dieu me prêtera vie.

 

Ø Lire ce texte sans se poser de questions, sans réfléchir ou méditer sur ce qui est écrit, n'a pas été le but de son Rédacteur. Le lecteur,  qui après avoir lu le premier verset, même le premier mot de ce livre, poursuit sa lecture sans s'interroger perd son temps. Ce livre n'est pas écrit pour lui ! car  là est le but de son Rédacteur, que le lecteur se pose des questions, réfléchisse et " médite " sur ce qui est écrit.

 

Ø Qu'on en juge par les toutes premières lignes et même le premier mot  Bereschit  « au commencement «  Au commencement de Quoi ? L'auteur ne le dit pas intentionnellement car  cela étant il commet une faute grammaticale. Ce mot dans tout le reste de la Bible est toujours construit ex : au commencement de son règne .. » Et pour que le lecteur puisse bien remarquer la faute, le Rédacteur écrit ce premier mot avec une lettre ( Un B valeur numérique2)  deux fois plus grosse que les autres.

 

Ø Au second verset  l'Auteur dit  que partout sur la terre règne le chaos et les ténèbres et le 3ème verset commence par : " Dieu dit : "Que la lumière soit….mais qui donc a pu entendre ce que Dieu a dit  puisque il est seul ?.  mais le Rédacteur sait très bien que c'est la question qui sera soulevée en lisant ce verset !  Alors que nous dit «  implicitement « le Rédacteur ?  Tout simplement que quelle que soit la réponse que l'on veut apporter, l'Auteur de la Thora c'est Dieu, directement ou indirectement par révélation. Et dans le texte Dieu parle à la troisième personne du Singulier, il est Seul  et unique, toute l'histoire qui va suivre est donc celle de la religion monothéiste, et non comme on pourrait le supposer la création de l'univers.

 

Ø On verra dans l'analyse des tous premiers versets de la genèse que dès les premières lignes c'est le fondement de la religion  monothéiste qui est posé.

 

Ø La  Thora  n'est  pas  un  livre  que  l'on  peut  « feuilleter  ou  parcourir  «  , elle  forme  un  tout , un  bloc  de  versets  solidaires.  Tout  verset  pris  isolément  ne veut  rien  dire, n'a  aucune  signification, s'il  n'est  pas  tenu  compte  d'autres  versets  disséminés dans  l'ensemble. En  outre  80%  du  texte  n'a  pas  de  signification  littérale  véridique. C'est  une  vérité  volontairement  voilée  et  cachée , Il  ne  faut  pas  seulement  traduire  mais  également  «  interpréter «

 

Ø Il  y  a  bien  sûr  une  traduction  et  une  interprétation  «  officielle «  , celle  des  Pontifes  de  la  religion  , mais  c'est  une  traduction,  une  interprétation , même  si  elle  a  été  élaborée par  une  assemblée  de  personnalités  compétentes . Elle ne  peut  donc prétendre  exprimer  une  vérité  volontairement  voilée  par  son  Rédacteur.  Celui ci  a  conçu  le  texte  pour  que chacun  s'interroge  et  se  pose  des  questions  à  tout  instant  de  la  lecture.

 

Ø De  ce  fait, même si  le  texte  hébreu  est  unique , tout  lecteur  peut  avoir  son  interprétation  personnelle, et  ne  pas  être  en  accord  avec  celle  des  Pontifes..  

 

Ø L'intérêt qui a motivé mes réflexions a  été suscité par trois mystères, qui restent posés et que ni  la linguistique ni les découvertes archéologiques n'ont pu expliquer à ce jour.

 

Ø En premier lieu celui de l'écriture et du langage hébraïque dont la nature et l'origine restent inconnus et suscite bien des interrogations. Ce langage  possède des caractéristiques que l'on ne trouve dans aucune autre langue. ( voir plus loin la langue hébraïque ).

 

Ø En second lieu, celui de son calendrier et de son premier rédacteur ( peut importe s'il l'a rédigé seul ou sur dictée divine). Nous lisons des copies dont on a pu démontrer qu'elles  sont conformes entre elles. Et de ces copies,  faites à la main sur parchemin, selon un processus immuable, certaines sont conservées depuis plus d' un millénaire. Le premier exemplaire de ces copies n'existe évidemment plus, mais peu importe, par son importance et sa qualité l'oeuvre mérite pour son Auteur la qualification de " géniale ".

 

Ø Ce livre contient des dates d'où est issu un calendrier toujours en vigueur et ininterrompu  depuis l'an  3761 AVANT JC.  Qui a décidé il y a 58 siècles, de cette date 0 de départ du calendrier et à propos de quel évènement important.? Car pour en décider, il faut non seulement un évènement important comme la naissance de J.C.  ou la déclaration des droits de l' homme en 1789 ( an 0 de la R.F.) mais encore fallait-il savoir écrire et compter, puis avoir les moyens de conserver des archives.

 

Ø Il existe peut-être des calendriers plus anciens mais aucun ne revêt cette forme généalogique  Le calendrier Israélite est un véritable registre d'Etat civil qui aurait 6 millénaires d'existence.

 

Ø La première année étant l'an 0 , naissance d'un illustre inconnu «  Adam «  , l'année courante étant  celle  d'un bébé arrivant sur terre ce jour , après 5760 révolutions de la terre autour du soleil depuis la naissance de celui que j'ai appelé l'Adam 0.

 

Ø A propos de ce calendrier  on  notera que je ne suis pas en complet accord  avec  le rabbinat, non pas avec la manière dont il est conçu,  mais sur  deux dates déduites  du texte généalogique biblique : 

 

Ø La date du Déluge (2 ans de différence selon mon interprétation et selon celle du rabbinat) et la date de naissance d'Adam (an 1  pour le rabbinat, an  O pour moi , puisque logiquement il n'a vraiment un an qu'après une année d'existence )

 

Ø Enfin , troisième mystère, celui de sa mathématique et de sa conception rédactionnelle, car la Thora est un ensemble de nombres, chaque lettre est  un chiffre et chaque mot un nombre dont on ne peut intervertir les chiffres sans changer la signification. En hébreu biblique on n'écrit pas, on  " chiffre " et la preuve est que  le mot écrire n'existe pas dans tout le texte biblique !, ( écrire se dit " chiffrer "). Un écrivain, un homme de lettres s'appelle un " chiffreur ", livre, lettre, chiffres, numération  ont même racine.

 

Ø Si l'on veut bien observer un rouleau manuscrit de la Thora, celui-ci  révèle une connaissance innée de l'informatique par son auteur, tout informaticien pourra reconnaître dans la rédaction hébreu ( le " soft " ) des rouleaux de la Thora,  ( le pentateuque ), un vrai  fichier informatique (le logiciel ) avec son système d'exploitation arborescent , jusqu'aux rouleaux qui se déroulent comme les fichiers magnétiques ( le " hard " ) la tête de lecture étant alors celle du lecteur. Et  ce que les informaticiens appellent des copies de sauvegarde,  l'Auteur en a défini le processus depuis  au moins 2 millénaires.

 

Ø Les rouleaux que nous lisons actuellement, sont des recopies systématiques, sans interruption depuis leur création, il  y a 23 siècles  (par le scribe Esdras descendant direct du frère de Moïse : Aaron) à son retour de captivité sous le règne d'Artaxercès roi de Perse ( Esdras 7 / versets 1 à 12, en informatique on dirait: logiciel Esdras, fichier N° 7, adresses mémoire 1 à 12 ! )  

 

Ø      Une autre caractéristique «  informatique «  des rouleaux de la Thora est la disposition spatiale de l'écriture, lettres, espaces entre mots, espaces et symboles de fin de verset, numéros de versets, numéros de chapitres, tous ces caractères sont alignés pour former des lignes de même dimension à l'image des cellules de blocs mémoires.

 

Ø      Le fait est qu'il est possible de chercher et trouver manuellement un mot ou une expression contenue dans les cinq tomes de la Thora en quelques secondes, plus rapidement que dans un dictionnaire , en faisant suivre ce mot de 3 nombres (racines du système d'exploitation du langage et qui figurent dans le texte)  ex : ( Je choisis intentionnellement le même mot à cause de sa traduction pour montrer que même en hébreu , le mot peut avoir des significations différentes en fonction du contexte du verset  )

 

Ø 1/9/22 ( livre 1, Chapitre 9, verset 22) è racine 010922 , 3 éléments de 2 nombres <100 :

Ø le mot  : twr[, traduit par  : nudité

Ø 1/42/9(livre 1, Chapitre 42, verset 9) è racine 014209   :

Ø le mot  : twr[, traduit par  : les points faibles

 

Ø Grâce  à  ces  trois  nombres : 1, 42, 9 , il suffit de quelques secondes pour trouver et comparer les deux versets dans lesquels le mot apparaît. Il s'agit du  même mot , valeur numérique identique , Ce mot apparaît 21 fois dans tout le pentateuque : 16 fois dans le lévitique avec la signification de nudité sans ambiguité, mais pour les autres, comme pour ici dans la genèse  et dans le Deutéronome c'est beaucoup moins évident . Dans ce verset  22 du  chapitre 9 de la genèse , sa signification n'est pas nudité ( traduction interprétation rabbinique) , mais «   les  points  faibles  «   identique à celle du chapitre 42/9 , ce qui change toute la signification de l'histoire .

 

Ø ( Voir mes sept pages de commentaires sur les versets 9/22 à 9/27 où je suis en complète contradiction avec aussi bien  la bible de Jérusalem que celle du rabbinat )

 

Ø D'ailleurs , dans ce livre d'histoire qu'est la Thora, 5 siècles séparent les deux versets  cités et pourtant c'est en les mettant en parallèle que l'un explique l'autre .

 

Ø      Enfin , et là ce n'est plus un mystère , il suffit de lire, par l'enseignement qu'apporte le livre, à la fois livre d'histoire, romans multiples à épisodes, enseignement philosophique, et  même un enseignement juridique (qui a servi de base du code de droit à la majorité des nations ), par les DEUX  lois  dont il faut faire la distinction, l'une ( selon le texte ) s'adresse à tous , croyants ou non, l 'autre étant la loi Mosaïque.

 

Ø Si pour le croyant les deux lois ne sont qu'une seule et même loi, le texte hébreu en signale bien deux: 

o L'une dite les dix commandements( " les paroles  ",( hadevarim   myrbdh  dans le texte), entendues par une assemblée d' environ 600000 individus ( dont il ne reste bien entendu aucun témoin  ni écrit de l' époque ). Selon  le  texte ils  auraient  été  écrits  sur  des  pierres  , mais    sont  elles ?  mystère . Cependant  étant  donné  l'importance  de  l'événement  il  n'est  pas  déraisonnable  de  penser  que  ces  textes  ont  toujours  été  copiés  ( ou  réédités  comme  on  dit  aujourd'hui )

o L'autre étant la Loi Mosaïque.

 

Ø Les 10 commandements est  une  Loi  universelle proposée à l'ensemble de l'humanité. Ce ne sont même pas des commandements, ce sont des principes que chacun est libre d'accepter ou non. Et il n'y en a même que neuf , puisque  dans  le  premier  Dieu  ne  fait  que  se  présenter.

Ø Aucune sanction n'est associée dans l'énoncé des principes

Ø La circoncision n'en fait pas partie, pas plus que le port de la kipa , de la barbe ou des bigoudis

Ø Brièvement  ces 10  principes sont :

Ø Je  me  présente , Je  suis  le  Dieu  qui  vous a  libéré  de  l'esclavage.

Ø Pas d'idole.

Ø Pas de faux serments

Ø Repos hebdomadaire pour tous , y compris serviteurs, étrangers  et même bétail

Ø Honorer ses parents

Ø Ne pas commettre de meurtre

Ø Ne pas commettre d'adultère

Ø Ne pas voler

Ø Ne pas faire de faux témoignage

Ø Ne pas jalouser son prochain

 

Ø      C'est uniquement cela que, selon le texte, tous ont entendu. Aucun intermédiaire  entre Celui qui énonce les principes et ceux qui les entendent. Même s'il ne reste aucun survivant pour en témoigner, le texte le dit expressément. Alors que pour toutes les autres prescriptions, le texte dit  bien :  Dieu dit à Moïse …Et  si l'on veut bien lire attentivement le Lévitique , on remarquera que le Rédacteur, fait la différence entre les deux Lois :

 

Ø Tous les versets énonçant une prescription se rapportant à un de ces 9 principes sont suivis de : Je suis l'Eternel , sous entendu : vous l'avez entendu directement . Ce final n'existe pas pour toute prescription se rapportant à la Loi Mosaïque è Le Rédacteur fait donc bien la distinction.

 

Ø Si  dix lignes de mots peuvent s'apprendre par coeur, se répéter de génération en génération, il me semble que les 5 livres du Pentateuque n'ont pu être inventés d'un bout à l'autre par Esdras, sans un support, quelqu'il soit, écrit ou non, existant avant lui:

 

Ø en raison du nombre énorme de dates précises qui à son époque, s'étalent sur près de 3 millénaires le précédant,.

Ø en raison  des nombreux peuples qui sont mentionnés, que l'archéologie découvre et corrobore 2 millénaires après lui .

Ø en raison du nombre énorme de généalogies imbriquées.

 

Ø Si l'on réfléchit bien, nos livres d'histoire de France actuels, peuvent raconter n'importe quoi sur ce qui s'est passé, ceux d' histoire de l' Allemagne aussi, mais on est au moins sur que les dates des guerres, des batailles, des révolutions sont exactes  même si l'évènement est raconté différemment, car elles sont, elles, identiques , que les écrits soient français ou allemands.

 

Ø Si Esdras a bien pu  inventer les dimensions de l' arche de Noé, qu'il relate dans la Thora , il n'a pu inventer celle de sa naissance à lui, imbriquée dans une généalogie, datée s'étendant d'un millénaire avant Noé et de plus de 2 millénaires entre Noé et sa propre naissance et calendrier toujours utilisé aujourd'hui 2500 après lui et forcément en concordance avec le calendrier Chrétien , (puisqu'il en est issu.) qu'utilisent tous les membres de  l'ONU pour se réunir.

 

Ø      La 2ème Loi , relatée dans le Pentateuque, entendue  par le seul MOISE, est loi constitutionnelle d'un " peuple,  d'une nation " et qu' il a voulue écrite. Tout ce que Dieu a appris à Moïse, au cours de leurs  "  conversations  " , n'est pas écrit dans le Pentateuque. Comment le sait-on ?? puisque Dieu n'a parlé qu'à lui seul ? Simplement parce que la lecture de ce qui est écrit nous le laisse supposer.

 

Ø Et qu'est-ce donc ce que Moïse n'a pas voulu écrire et n'aurait été transmis qu'oralement à une petite partie d'initiés ?? Je n'en sais rien, car ni  Dieu ni personne ne me l'ont dit !  Simplement  la lecture attentive du livre, on le verra, le laisse supposer.

 

Ø Tout comme la République Française a eu comme fondement 3 principes moraux :  liberté , égalité , fraternité , et a élaboré une constitution et des lois garantes de ces 3 principes , le  " peuple d'Israël  " s'est donné comme fondement "  dix  principes "  sur lesquels ils étaient tous d' accord et ont chargé  leur leader  Moïse  d' élaborer une constitution et des lois qui la  garantisse.

 

Ø Que les fondements, la constitution et ses lois soient d'origine divine ou humaine, ne change rien à  l'affaire. Il y a d'ailleurs un parallèle frappant, entre le caractère universel donné par la France aux droits de l'homme et la constitution de sa République,  avec les dix Commandements , le peuple d'Israël  et  la loi mosaïque , qui est sa constitution .

 

Ø Cependant, " ce Peuple, cette nation "  n' existe pas encore , ce n'est ni le peuple Juif , ni   l' Etat d' Israël  de l'époque , ni  l' Etat d' Israël actuel, simplement parce qu'il  n' était pas viable à l'époque de Moïse et ne l'est toujours pas actuellement. Moïse le savait, les Prophètes aussi. (  le texte nous l'apprend à condition de le lire attentivement et en hébreu). Le peuple dont il est question est un peuple à venir, un peuple,  formé par tous les peuples du globe, où le mot " étranger " est remplacé par " frère " , car leur nation devra être  une nation universelle , c'est à dire sans frontières et sans armées, où  "  l'agneau cohabite avec le lion " expression-symbole .

 

Ø La  " terre promise " , terre    "  coule le lait et le miel "   n'est pas la Palestine même si selon le texte , Dieu dit à Abraham :  cette terre de Canaan où tu  es " étranger "  je la donnerai à ta descendance pour l'éternité, et même si selon le texte c'est bien là que Moïse conduit le peuple d'Israël. La terre promise est celle où une seule loi est observée : " les dix paroles " , la seconde, la loi mosaïque devenant alors inutile .

 

Ø      Un pays où il n'y a ni meurtrier, ni voleur, ni menteur, ni jaloux, où il n'est point besoin de juge puisque pas de coupable, où il n'y a aucun "étranger "  puisque pas de frontières et point besoin de gendarmes ou de militaires puisque tout le monde s'aime.

 

Ø Selon le texte, c'est par " la parole divine " , que la terre promise devait être conquise, sans combat, ce qui signifie bien qu'il ne s'agit pas de la Palestine, puisque le " peuple d'Israël  " n' y est entré qu'après de sanglants combats . C'est pourquoi le discours de Moïse au peuple avant la conquête est assorti de bénédictions, de malédictions et de prédictions . "  .... vous en serez chassé.. Je vous ramènerai ... Jusqu'à ce que vienne le Messie ... à la fin des temps ..   " .Mais qui connait la date exacte de cette fin des temps ?

 

Ø Le texte dit aussi : Dieu dit à Moïse , " cette terre tu n'y  pénétrera pas avec le peuple ". Pourquoi ?? . Les rabbins disent : parce que lorsqu'il a fait jaillir l' eau du rocher, il aurait  "  frappé  " ce rocher avec son bâton au lieu de lui " parler ". La sanction est plus que disproportionnée à la faute, d'autant plus que le texte hébreux dit bien que Dieu dit à Moise de « Frapper  le rocher « et  non de «  parler « .

 

Ø En outre, le motif de la sanction ne figure pas dans le texte, en réalité, c'est  tout simplement, parce que le pays où le peuple va pénétrer n'est pas encore la terre promise par Dieu à Abraham, Isaac, Jacob et lui-même Moïse, et que ce peuple n'est pas encore celui qui peuplera la terre promise.. Cette terre promise ( la Palestine )a aussi été promise à Abraham, Isaac, Jacob  et  pourtant eux étaient morts depuis longtemps  quand elle fut conquise ) . Dieu serait-il comme nos politiciens qui font des promesses et ne les tiennent pas ? .

 

Ø Mais la fin des temps c'est quand ?? Moïse ne le dit pas dans son discours. Reportez vous à la " Genèse ", c'est le Shabbat , le repos, lorsque  " toute l'oeuvre sera accomplie  par l 'Adam ,   ( l'  humanité )". Chapitre 2 verset 3 . Alors soyons patients, car ce n'est pas demain la veille!. Quoiqu'il en soit, je tiens à signaler une nouvelle fois que j'ai abordé l'étude du Pentateuque dans un esprit  critique, malgré mes origines, en tentant d'appréhender l'état d'esprit du Rédacteur et  ses objectifs dans le contexte de l' époque où le pentateuque a été rédigé.

 

Ø On ne peut juger et comprendre l'oeuvre d'un écrivain si l'on ne se réfère pas à son époque.

 

Ø Chacun est libre de penser que ces 2 lois sont Divines ou humaines, affaire de croyance, mais elles existent depuis des millénaires et leur contenu, lu dans sa langue originelle, est à bien des égards toujours d'actualité, car l' autre intérêt marquant et curieux dans la lecture de la Thora, est celui de pouvoir toujours faire un parallèle entre des évènements actuels , contemporains , avec d' autres évènements vieux de plusieurs millénaires. On le verra au fur et à mesure de l'analyse de certains versets.

 

Ø Quant à l'incomparable La Fontaine et ses amusantes fables faisant parler les animaux pour dénoncer les injustices et la conduite des dignitaires de son époque, la Thora en contient plus d'une du genre, à commencer par le rusé serpent dressé sur ses pattes et tenant discours, en hébreu, à Eve pour la séduire ou la mule de Balaan , qui lasse de recevoir des coups finit par se rebeller et parler hébreu pour invectiver son maître .

 

Ø Pour une oeuvre littéraire qui captive l'intérêt des lecteurs on dira que son auteur a du génie,  du talent, bref, on lui attribue des vertus innées, qualifiées de dons de la Providence avec un grand P. Et pour qui estime que l'intelligence, la beauté...tout ce que avec plus ou moins de bonheur un bébé débarquant dans la vie a dans ses " bagages " est un Don du Ciel, alors  Dieu ou  la Providence ont même signification.

 

Ø Or les  premières phrases du premier des cinq  livres commencent par : "  Dieu créa...,  Dieu  dit ....   "  alors que le texte dit expressément  qu'aucune créature vivante n'est encore là pour entendre ou témoigner de ce que Dieu dit ou fait !

 

Ø      Citons mieux : le verset 21 du chapitre 8 de la Genèse ( 010821) :" L'Eternel  .... et il dit en lui-même  : .........  "  Si le texte dit qu'il l'a dit à lui-même, alors il ne l'a dit à personne, pas même à un  prophète , ni  à Moïse, alors pourquoi ce que Dieu s'est dit " à lui-même "  est écrit dans le livre ?  Simplement pour dire implicitement au lecteur, ce que vous lisez est écrit par révélation divine sans pour autant en être une preuve. Alors l'Agnostique, le Scientifique rigoureux, celui qui ne croie ni à la Providence ni à Dieu sera bien aise de dire que l'Auteur a inventé, imaginé une histoire.

 

Ø A ceux là, les Rabbins répondront bien entendu sans les convaincre, que l'Auteur Moïse ou Esdras a écrit  les cinq livres sous la dictée de Dieu. Réponse peu convaincante pour les scientifiques qui exigent des preuves et aux autres qui demandent seulement une réponse logique a une question logique. Alors pour ceux là, poursuivre la lecture, y réfléchir, offre bien peu d'intérêt.

 

Ø Et pourtant... jusqu'à présent, les " scientifiques " toutes catégories confondues, n'ont jamais été capables d'expliquer l'origine du calendrier que ce livre contient et que pourtant ils utilisent journellement et encore moins celle de la langue hébraïque avec laquelle les rouleaux de la Thora sont écrits.

 

Ø "  Au commencement  Dieu créa ... Dieu dit ..."   premiers versets, mais, qui l'a vu,  qui l'a entendu ?   Il n'est  point  besoin d'avoir un gros bagage scientifique pour se poser cette question à la lecture de cette première phrase, et l'auteur du livre devait bien en être conscient  en l'écrivant,  pourtant, cela ne l'a pas empêché de l'écrire et de poursuivre en y rajoutant plus de 390000 mots !.

 

Ø Or lorsqu'on y réfléchit, n'est ce pas là une manière de faire un parallèle avec le premier fondement de la religion, le  monothéisme,  pour dire aux polythéistes  de l'époque, notre religion est différente, notre Dieu est UN, personne ne le connaît (pas même nous qui y croyons ) mais  Il vous connaît, c'est par sa grâce que vous êtes là. Dés l'origine Il exprime ses volontés et ses buts. Nul n'a le droit de se substituer à lui ou même d'affirmer être son Représentant, car nous sommes TOUS ses Représentants, Il est " Notre Père " à tous.

 

Ø Ce premier verset est bien sur invraisemblable, mais il est à lui seul, une déclaration d'opposition à tous les autoritarismes de l'époque et actuels, et la  suite,  on le verra,  une déclaration des droits de l'homme faite bien avant celle de la république française. C'est cela la signification .Et un grand personnage a "entendu "  les mots de ce premier verset , le Pharaon d'Egypte il y a 3500 ans , par la bouche du  "révolutionnaire " Moïse à qui l'on attribue la rédaction du livre ( avant celle d'Esdras).

 

Ø      C'est la mise en place d'une nouvelle religion opposée aux religions existantes de l'époque et  qui dès le premier verset affirme sa différence.

 

Ø La Thora  et particulièrement  " la Genèse " est une charte révolutionnaire à l'époque où elle a été écrite. D'origine Divine ou non, son contenu est génial, il interpelle l'humanité dans son ensemble et mérite d'être lu avec beaucoup d'attention et médité.

 

Ø Avant de réfléchir sur ce que dit le texte, il conviendrait d'examiner attentivement le langage dans lequel il s'exprime, l'Hébreu,  premier mystère de la Thora. Quels en sont les origines?. Alors là, scientifiques, linguistes, dictionnaires et encyclopédies  " vasouillent "  pour nous dire finalement qu'ils n'en savent rien , pas même d'ailleurs les soit disants hébreux eux-mêmes, qui en fait , n'ont jamais existés .

 

Ø Cependant ce peuple appelé à tort,  hébreux ou juif , est tout simplement le peuple israélite, l'héritier de la Thora , premier manuel scolaire, en cinq tomes, qui depuis Esdras voici 25 siècles est étudié toute l'année et toute la vie, dans les synagogues,  « BethSefer » , qui signifie en hébreu « Maison du Livre « . Les frontières de ce peuple, ne sont pas celles de la Palestine, c'est par la Thora qu'elles sont  représentées, patrimoine commun

 

Ø Ce n'est pas la puissance des armes qui a permis à ce peuple de survivre jusqu'à ce jour, c'est  ce livre qui en fut le ciment.

 

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